Philippe Verdon avait été enlevé en novembre 2011 au Mali. François Hollande a confirmé ce lundi 15 juillet au soir dans un communiqué la mort de l'otage français.
Dans sa communication, l'Elysée explique que "la dépouille sera transférée le plus vite possible dans notre pays et les autopsies permettront de connaitre les causes de son décès."
Ce lundi matin, le chef de l'Etat avait indiqué que les forces françaises avaient "retrouvé une dépouille il y a 10 jours au Nord Mali" et que la France "faisait tout pour avoir confirmation que ce pourrait être hélas le corps de Philippe Verdon".
Le 19 mars, l'organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avait annoncé que Philippe Verdon avait été exécuté. Le quai d'Orsay n'a jamais confirmé mais le 28 mars François Hollande déclarait que "des éléments conduisent à penser" que Philippe Verdon "pourrait être mort".
Voir le communiqué de l'Elysée :
La mort de notre compatriote M. Philippe VERDON est formellement confirmée. La dépouille sera transférée le plus vite possible dans notre pays et les autopsies permettront de connaitre les causes de son décès.
J’exprime à sa famille et à ses proches ma totale solidarité. Je partage l’indignation des Français et je rappelle que les responsables de la mort de notre compatriote devront être identifiés et traduits devant la justice.
Je mesure l’angoisse des familles dont les proches sont toujours retenus en otages au Sahel et je tiens à les assurer que le Gouvernement continue à se mobiliser pleinement pour obtenir leur libération et leur retour en France. L’ensemble des services de l’Etat y travaillent constamment et aucune piste n'est ignorée ou laissée de côté.
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