Henri Emmanuelli propose de faire appel aux fonds souverains de Chine ou du Qatar pour financer la LGV Bordeaux-Hendaye

Publié à 22h03, le 15 juillet 2013 , Modifié à 22h03, le 15 juillet 2013

Henri Emmanuelli propose de faire appel aux fonds souverains de Chine ou du Qatar pour financer la LGV Bordeaux-Hendaye
(Maxppp - Vincent Isore)

Henri Emmanuelli, président du Conseil général des Landes dénonce le report de la construction d'une ligne LGV Bordeaux-Hendaye. Le "plan d'investissements d'avenir" présenté par Jean-Marc Ayrault prévoit pour les lignes à grande vitesse le maintien du lancement des travaux avant 2030 de la seule ligne Bordeaux-Toulouse. Les autres, donc Bordeaux-Hendaye, sont renvoyées à l'après-2030.

Ca n'est pas du goût du député socialiste. "C'est une honte", dit-il clairement au journal Sud Ouest

Et parmi les solutions proposées par Henri Emmanuelli : faire appel aux fonds souverains de pays étrangers pour financer les grandes infrastructures françaises. En particulier la Chine, le Qatar ou Singapour.  

Pourquoi ne pas attirer des fonds souverains, de Chine, du Qatar ou de Singapour ? Ils pourraient être intéressés par des investissements de long terme rentables.

L'élu socialiste s'indigne et considère que le Sud-Ouest est "une nouvelle fois, est laissé de côté". Il parle d'un territoire "sacrifié" : 

Mais la grande vitesse sera à Irun en 2017. Je comprends mal que la République française ne soit pas capable de faire ce que la monarchie espagnole, en difficulté financière elle aussi, va réaliser. 

Je rappelle que Bordeaux-Hendaye est une ligne du réseau européen des transports. Elle est un maillon du Bruxelles ou Hambourg-Madrid. Personne ne le dit, c’est affligeant. Il y a des contraintes financières, certes, mais rien n’interdit d’être innovant.

"Je le dirai cette semaine à François Hollande", prévient Henri Emmanuelli, habitué aux coups de gueule, qui annonce : "nous allons nous battre".

 

Du rab sur le Lab

PlusPlus