C'est une petite musique entendue toute la semaine, notamment dans la bouche de proches de Manuel Valls, comme tentative d'explication de l'annonce de François Hollande proposant samedi 19 octobre à Léonarda de revenir en France. Seule. Une idée que lui aurait imposé sa compagne.
La veille, vendredi 18 octobre, Valérie Trierweiler s'était dite "concernée" par le sort de cette kosovare arrêtée et expulsée lors d'un voyage scolaire , rappellant le rôle de l'école qui "n'est pas là pour exclure" et estimant que Léonarda n'était pas "responsable de ce qu'aurait pu faire son père".
Une semaine plus tard, ce vendredi 25 octobre, dans son article intitulé "Hollande a le blues", le Parisien écrit :
Surtout, il y a ce qu'un élu appelle "l'amendement Trierweiler". "Elle a pesé dans sa décision de faire revenir la gamine", croit savoir le même élu, voyant-là une lointaine réplique du tweet ravageur de la première dame à propos de Royal.
Contacté par Le Lab, l'entourage de Valérie Trierweiler dément catégoriquement toute intervention :
Apparemment Manuel Valls a mal pris ses propos à l'école qui étaient pourtant très anodins.
Elle ne savait même pas que le président allait s'exprimer et donc encore moins ce qu'il allait dire.
Ceux qui connaissent bien François Hollande savent qu'il ne se laisse influencer par personne.
Et l'entourage de la Première dame de donner un argument factuel, en assurant que l'allocution télévisée de François Hollande s'est décidée "comme toujours au dernier moment" dans la matinée du samedi, à l'issue d'une réunion à l'Elysée avec Jean-Marc Ayrault, Manuel Valls et Vincent Peillon. Un proche de Valérie Trierweiler conclut : "pendant ce temps là, Valérie faisait du vélo à la Lanterne, aucune intervention, pas de quoi écorner des boeufs".