L'indéboulonnable Guérini

Publié à 19h05, le 24 mars 2012 , Modifié à 19h40, le 24 mars 2012

L'indéboulonnable Guérini
Jean-Noël Guérini lors du vote du budget du conseil général des Bouches-du-Rhône, le 23 mars.

A Paris, son immunité parlementaire a été levée. Mais à Marseille, même s'il évite de s'afficher avec François Hollande, il reste le taulier. 

Jean-Noël Guérini, sénateur et président PS du conseil général des Bouches-du-Rhône est mis en examen depuis le 8 septembre dans une affaire de marchés publics impliquant son frère Alexandre, patron de décharges.

Pourtant, vendredi 23 mars, une large majorité du conseil général a voté le budget 2012 dans un scrutin à bulletin secret qui ressemblait à un réferendum pour ou contre Guérini.

  1. "On me parlait d'un coup d'État"

    Sur laprovence.com

    La Provence fait le compte-rendu de cette séance houleuse de vote du budget 2012 qui a recueilli 32 voix pour, 6 abstentions, un bulletin nul et 18 contre. Une confortable majorité donc, malgré une petite fronde contre Jean-Noël Guérini, qui exulte 

    "On me parlait d'un coup d'État, les rumeurs les plus terribles circulaient, dramatise en souriant Jean-Noël Guérini. Ceux qui pensaient me renverser en sont pour leurs frais. Ce résultat est plus que positif."Il comptait fêter cette "victoire" en s'allumant un cigare.

    Le site marsactu a filmé la réaction à chaud du président du conseil général après sa "victoire". Une vidéo à regarder jusqu'à la fin, ne serait-ce que pour l'expression que Jean-Noël Guérini utilise pour ridiculiser ses opposants "Allons, allons. Où ils passent l'herbe ne repousse plus."

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