L'ingérence à géométrie variable de François Hollande

Publié à 12h34, le 23 mai 2013 , Modifié à 12h48, le 23 mai 2013

L'ingérence à géométrie variable de François Hollande
Capture d'écran Dailymotion

Ami de l'Allemagne, prudent et surtout sans velléité d'ingérence. le président de la République François Hollande s'est bien gardé d'exprimer ce 23 mai une quelconque préférence à Peer Steinbrück, candidat social-démocrate à quatre mois des législatives allemandes, au 150e anniversaire du SPD allemand.

Pendant la campagne présidentielle, le candidat PS François Hollande s'était agacé de l'interview commune entre d'Angela Merkel et Nicolas Sarkozy sur le plateau de France 2.

Ce jeudi à Leipzig, François Holllande a tenu à préciser qu'il était présent pour témoigner de la "force de l'amitié" entre la France et l'Allemagne mais aussi en tant que "socialiste".

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Ma présence est une nouvelle force de l'amitié entre nos deux pays. (...) Je suis ici comme président de la République, mais aussi comme socialiste.

  

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Pas d'ingérence de l'Elysée dans les élections d'autres pays en Europe? Vraiment? A quelques jours des élections italiennes en février 2013, le président Français François Hollande s'était fendu d'une vidéo de soutien au candidat du Parti démocrate (PD) italien Pier Luigi Bersani.

Ce soutien avait été plutôt discret puisqu'il ne figurait sur aucun agenda officiel et n’a fait l’objet d’aucune diffusion par l’Elysée.

Le 4 mars 2012, sur le plateau de France 3, le candidat PS avait lancé, en référence à l'interview Sarkozy-Merkel de février:

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"C’est le peuple français qui va décider de son avenir.

Ce ne sont pas des dirigeants européens, que je respecte par ailleurs, qui doivent peser sur la décision du peuple français.

Nous sommes une grande nation, nous sommes un grand pays, qui ne se fait pas commander ses choix par des chefs d’Etat et de gouvernement amis mais extérieurs à notre démocratie […].

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Du rab sur le Lab

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