Poétique, local, nostalgique: les politiques pleurent la mort de Georges Moustaki

Publié à 12h07, le 23 mai 2013 , Modifié à 12h09, le 23 mai 2013

Poétique, local, nostalgique: les politiques pleurent la mort de Georges Moustaki
Georges Moustaki, le 27 août 2008 (Maxppp).

Georges Moustaki, grand nom de la chanson française, est décédé dans la nuit du 22 au 23 mai. Sur Twitter, les politiques rendent hommage au chanteur. A leur façon. Le Lab vous sélectionne leurs réactions.

> Le plus poétique :

Christiane Taubira est une passionnée de poésie. Lors des débats sur le mariage gay, elle a cité à plusieurs reprises de nombreux poètes. Cette fois-ci, elle cite Eluard pour saluer sa mémoire :

Insatiable #Métèque , vous voilà désormais "impalpable grain de sable dans le vent" (Eluard). Salut, Milord.

— Christiane Taubira(@ChTaubira) 23 mai 2013

Visiblement connaisseuse, la Garde des Sceaux appelle Georges Moustaki "Milord" car il est l'auteur de la célèbre chanson du même nom d'Edith Piaf.

> Le plus local :

Georges Moustaki vivait à Paris mais est mort à Nice, et certains l'ont bien remarqué. Comme le député des Alpes-Maritimes, qui prend soin de préciser que c'est dans la ville dont il est également conseiller municipal, que Georges Moustaki est décédé :

Georges Moustaki est décédé à Nice. Je m'incline devant ce grand artiste qui a porté au plus haut les couleurs de la chanson Française.

— Rudy Salles (@rudysalles) 23 mai 2013

Dominique Bertinotti elle aussi, tweete "local". L'ancienne maire du 4e arrondissement de Paris se souvient de cet habitant de l'île Saint-Louis, qu'il lui arrivait de croiser :

quelle tristesse de perdre cet artiste que j'avais grand plaisir de rencontrer au hasard de nos rues #moustaki#paris4

— Dominique Bertinotti (@DBertinotti) 23 mai 2013

> Le tweet du souvenir  :

Ce n'est un secret pour personne: Georges Moustaki était un chanteur de gauche. Lors de la présidentielle de 2012, il avait voté Philippe Poutou , candidat du NPA. Mais le chanteur était aussi proche des communistes, comme le rappelle Pierre Laurent, secrétaire national du parti :

#Moustaki ne chantera plus dans les fêtes populaires qu'il affectionnait tant mais ses chansons continueront à vivre dans nos combats #PCF

— Pierre Laurent (@plaurent_pcf) 23 mai 2013

> Le tweet de la lutte :

Le coeur de Georges Moustaki s'est arrêté mais la lutte, elle, continue. C'est en substance ce que tweete Jean-Luc Mélenchon :

J'ai la gueule de travers. Georges #Moustaki est parti mais la révolution permanente continue.

— Jean-Luc Mélenchon ! (@JLMelenchon) 23 mai 2013

> Le tweet "Vous connaissez les paroles ?" :

Cécile Duflot écoute les chansons de Georges Moustaki, et le fait savoir. Elle cite à l'occasion un passage de la chanson Le Facteur :

Il n'ira plus sur les chemins.... bordés de roses et de jasmin.... Soyez sûr qu'un rossignol quelque part a chanté... Merci M. Moustaki

— Cécile Duflot (@CecileDuflot) 23 mai 2013

Or, dans la chanson, les chemins sont "fleuris" et non pas "bordés" de rose et de jasmin.

> Le tweet en V.O... râté :

Autre légère erreur, celle de l'ancien ministre Maurice Leroy :

Emu d'apprendre que #Moustaki s'en est allé aux quatre vents. Hommage au Métèque qui a si bien incarné la culture française. Humbly he come.

— Maurice Leroy (@MauriceLeroy) 23 mai 2013

La chanson de Georges Moustaki étant "Humbly he came", au passé, et non pas "Humbly he come" au présent (auquel cas il aurait fallu rajouter un -s à "come").

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