Direction du PS : Désir en lice, Rebsamen candidat de Hollande

Publié à 11h34, le 27 mai 2012 , Modifié à 11h45, le 27 mai 2012

Direction du PS : Désir en lice, Rebsamen candidat de Hollande
Harlem Désir, François Rebsamen et Jean-Christophe Cambadélis (Maxppp).

La droite n'a pas le monopole de la bataille pour prendre la tête du parti. Moins tranchante et moins médiatique que le duel entre Jean-François Copé et François Fillon, la course est lancée à gauche.
Dimanche, sur Europe 1, Harlem Désir a confirmé sa volonté de prendre la succession de Martine Aubry. Jean-Christophe Cambadélis et Gaëtan Gorce ont déjà déclaré publiquement leurs ambitions aussi.
Du côté de l'Elysée, selon le Journal du Dimanche, François Hollande aurait son favori : François Rebsamen.

  1. Rebsamen, le préféré de François Hollande

    Sur europe1.fr

    Qui pour succéder à Martine Aubry à la tête du Parti socialiste ? Si la question du leadership se pose à droite, le Parti socialiste va aussi devoir trouver un patron pour le parti. 

    Les prétendants commencent à s'affirmer. Dimanche matin, sur l'antenne d'Europe 1, Harlem Désir, actuel numéro 2 du parti, a confirmé sa volonté de prendre la tête du mouvement : 

    Je n'ai pas caché que j'étais à la disposition des militants socialistes et que j'étais prêt, s'ils le décidaient, à être le premier secrétaire du parti socialiste. 

    Une candidature qui n'est pas soutenue par Najat Vallaud-Belkacem, qui n'a pas voulu s'exprimer dans Dimanche sur le sujet. La porte-parole du gouvernement renvoie au mois de novembre : "chaque chose en son temps". 

    Mais comme l'annonce le Journal du Dimanche, le préféré de François Hollande est François Rebsamen. Déçu de ne pas avoir pris la tête du ministère de l'Intérieur, le maire de Dijon pourrait devenir le patron du Parti socialiste, si les militants le décidaient. Et pour cela, il a le soutien du président de la République. 

    Jean-Christophe Cambadélis avait déjà fait part de ses intentions également. Le secrétaire national du Parti socialiste à l'Europe et aux relations internationales avait usé de la prétérition pour se déclarer : 

    J'ai dit que je serai candidat le moment venu bon ce n'est pas le moment, on va pas faire comme Monsieur Fillon et Monsieur Copé, s'engager dans une polémique [...] La question se posera après les législatives.

    Enfin, un autre déçu est aussi en lice : Gaëtan Gorce. Le sénateur de la Nièvre "y réfléchit", car "se pose la question du renouvellement". 

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