Marie-Jo Zimmermann veut calmer le jeu sur Twitter et sur Facebook. La députée UMP et candidate de la droite et du centre aux municipales à Metz, lassée par ce qu'elle considère comme des "dérives", a annoncé via un communiqué suspendre sa campagne sur les réseaux sociaux.
Au Lab, elle précise que c'est une suspension "pour quelques jours, le temps que ça se calme, pour recadrer mes candidats".
Elle estime que les réseaux sociaux n'apportent pas une approche constructive de la campagne et incite ses co-listiers à se retirer également:
"Au lieu d'utiliser les tweets et les réseaux sociaux pour des propositions constructives et une campagne positive, certaines listes passent leur temps à faire de la provocation. Cette stratégie peut conduire certains de mes colistiers à réagir de manière excessive.
"
"Ca devient du harcèlement", raconte-t-elle au Lab, précisant qu'elle a l'intention de s'interroger sur la législation autour des réseaux sociaux à partir du 1er avril.
Un retrait qui arrive quelques jours après celui d'Yves Moraine , porte-parole de la campagne de Jean-Claude Gaudin, à Marseille. L'élu marseillais, lassé par les attaques sur Twitter a décidé de s'en dégager, préférant rester sur Facebook.
L'annonce de Marie-Jo Zimmermann intervient alors que l'une de ses colistières, Nora Aline Herbé, du parti Debout la République, avait soutenu lundi sur son compte Twitter que l'essayiste proche de l'extrême droite Alain Soral et l'humoriste controversé Dieudonné n'étaient pas des "fachos" mais des "adeptes de la polémique".
Un message depuis effacé, mais abondement partagé sur les réseaux sociaux. Notamment ici par le president du groupe PS à Metz :
@Nehawk@mjzmetz@NoraAlineHERBET@dgmetz14 faux lisez et regardez la photo pic.twitter.com/5jHe4abjzw
— LEKADIR Hacène (@lekadir_zh) 18 Février 2014"Je ne suis absolument pas engagée par tel ou tel propos qui serait tenu par l'un ou par l'autre", a tenu à préciser la candidate de l'UMP dans son communiqué.