La députée socialiste Valérie Rabault refuse la mission temporaire que lui confie Jean-Marc Ayrault

Publié à 09h11, le 01 mai 2013 , Modifié à 09h11, le 01 mai 2013

La députée socialiste Valérie Rabault refuse la mission temporaire que lui confie Jean-Marc Ayrault
Valérie Rabault. (Maxppp)

REFUS POLI –Missionnée par Jean-Marc Ayrault pour une mission temporaire sur la situation du secteur privé non lucratif par rapport à celle du secteur privé lucratif en matière de fiscalité, la députée socialiste Valérie Rabault a décliné l’offre. Et demandé au Premier ministre à être dessaisie de cette mission, selon France 3 Midi-Pyrénées.

 

  1. Non merci, Jean-Marc

    Elle n’était pas au courant. Et n’a pas du tout apprécié de ne pas l’être. Mardi 30 avril, la députée socialiste Valérie Rabault a appris en lisant le Journal Officiel qu’elle se voyait confier, comme trois autres députés PS, une mission temporaire sur la situation du secteur privé non lucratif par rapport à celle du secteur privé lucratif en matière de fiscalité. 

    Une mission qui doit rendre ses conclusions au plus tard au 1er septembre 2013, comme le demande la lettre de mission signée par Jean-Marc Ayrault et publiée sur son blog par l’un des parlementaires missionné, Jérôme Guedj. Soit une mission d’une durée initiale de six mois ou moins, ce qui n’entraîne pas d’incompatibilité avec le mandat parlementaire.

    Le jour même pourtant, l’élue de la 1ere circonscription du Tarn-et-Garonne a fait savoir à Jean-Marc Ayrault qu’elle souhaitait être dessaisie de cette mission, comme le révèle France 3 Midi-Pyrénées. 

    Pourquoi un tel refus ? 

    D’une part, la députée assure avoir "bien d’autres dossiers"à traiter, mais surtout, elle n’accepte pas d’avoir été missionnée parallèlement à deux députés socialistes de l’aile gauche du PS, souvent critiques à l’égard de la politique gouvernementale.

    Pour Jérôme Guedj, l'un de ces réprésentants de l'aile gauche du PS, la mission lui a été confiée "suite à [son] intervention vigoureuse, lors des débats parlementaires relatifs au Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE)".

    "Je suis à fond derrière le Président de la République et je soutiens son action", a quant à elle confié Valérie Rabault à France 3 Midi-Pyrénées qui précise que la députée a eu gain de cause puisque Matignon devrait choisir un autre député pour la remplacer.

    BONUS TRACK : La faute d’orthographe du JO

    Au-delà d’une assimilation à l’aile gauche du PS qu’elle réfute, Valérie Rabault a peut-être mal pris de voir son nom… mal orthographié dans le décret du Journal officiel qui la nomme en mission. Ainsi peut-on lire "Rabaud" :

    Cliquez sur l'image pour l'agrandir. 

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