ELECTORALISME - Dimanche, dans le multiplex politique, Luc Chatel, copéiste et vice-président de l’UMP, ainsi que Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate à la primaire UMP pour les municipales à Paris et ancienne porte-parole de campagne de Nicolas Sarkozy, ont lancé l’accusation : François Hollande veut faire monter le Front national.
L’argument avancé par l’UMP ? L’annonce du retour du droit de vote des étrangers dans le débat en 2014. Après les municipales, a annoncé lors de sa longue conférence de presse François Hollande.
Mais le chef de l’Etat se défend de tout électoralisme, puisqu’il a renoncé à cette réforme pour les municipales, avance-t-il. Une accusation que retourne pourtant l’UMP alors que le FN rêve d’un carton aux européennes de 2014.
Ainsi, après Luc Chatel et NKM, c’est Geoffroy Didier, cofondateur de la Droite forte, qui pointe "une vieille ficelle socialiste" dans le Parisien :
C’est du cynisme électoral pour faire monter le FN !
C’est la vieille ficelle socialiste.
Alors qu’un sondage BVA révèle que 58% des Français seraient opposé au droit de vote des étrangers, défendu par une importante partie de la gauche, "un proche de Copé" tacle dans le quotidien :
Ca peut exciter l’extrême droite. Il fait du Mitterrand.
Une ligne de défense de l’UMP sur laquelle se place également Nicolas Sarkozy, qui selon l’article du Parisien pourrait décider d’un éventuel retour en politique après ces élections européennes de 2014.
Et l’ancien chef de l’Etat de déclarer, selon des propos tenus "en privé" et rapportés :
On peut avoir le FN en tête, puis Mélenchon, et ensuite l’UMP et le PS.