CONCOURS DE VANNES - Nicolas Sarkozy est-il la muse de la gauche ? Depuis qu'il a annoncé sa participation à un bureau politique de l'UMP, lundi 8 juillet, après que les comptes de sa campagne ont été invalidés par le Conseil constitutionnel, l'ex chef de l'Etat est la cible d'un tir de barrage de la majorité.
Et comme un bon mot vaut parfois mieux qu'une longue explication, les responsables politiques se sont montrés carrément lyriques pour dénoncer le retour de Nicolas Sarkozy. Top 5 :
#1 - Pierre Moscovici, fluvial
Dans une interview au Parisien daté du 7 juillet (lien payant) :
"Chacun voit qu'il le souhaite (revenir en politique) et qu'il n'a d'ailleurs jamais vraiment coupé avec la politique.
Mais je ne crois pas qu'il y ait une nostalgie de Nicolas Sarkozy dans le pays. On ne se baigne pas deux fois dans le même fleuve.
"
#2 - Marie-Noëlle Lienemann, ébeniste
Dans un article du Figaro daté du 8 juillet :
"Ce n'est pas le moment de démobiliser la base de la gauche. La droite va mettre ses divisions sous le boisseau.
Or, quand un camp est divisé et l'autre pas, c'est ce dernier qui gagne.
"
#3 - Carlo da Silva, culinaire
Dans le même article :
"Nicolas Sarkozy a toujours eu envie de revenir car il ne supporte pas que son parti se relève sans lui.
Mais s'il revient, il n'a aucune chance. L'Histoire ne repasse pas les plats.
"
#4 - Christophe Caresche, boisé
Toujours dans le Figaro :
"Sarkozy jouera la politique du pire. Dans cette période de crise profonde, c'est quelqu'un de très clivant, qui fera feu de tout bois.
C'est cela qui risque d'être compliqué pour la gauche au pouvoir.
"
#5 - Dominique Baupin, vacancier
Sur son compte Twitter :
Aujourd'hui, Sarkozy retourne au Bureau... Après un an de vacances, c'est pas trop tôt ;-) — Denis_Baupin (@Denis_Baupin) July 8, 2013
Non-classé - Jean-Christophe Cambadélis, le festival
Sur son blog (il ne parle pas de Nicolas Sarkozy mais manie avec délice la métaphore et le bon mot dans son dernier billet)
"(...) Le gros de la troupe mets des sacs de sable devant les municipalités. (...) La gauche est cotonneuse et le PS unijambiste. (...) Entre une droite sans le sous et une gauche sans dessus dessous, le Front National va pouvoir jouer « ville ouverte ».
"