La grosse colère de René Dosière contre le PS

Publié à 12h20, le 21 mai 2012 , Modifié à 12h21, le 21 mai 2012

La grosse colère de René Dosière contre le PS
René Dosière, photo MaxPPP

"Je trouve simplement lamentable d’être traité avec aussi peu de respect humain par le PS [...] alors que j’ai contribué [...] à la défaite de Nicolas Sarkozy" : député apparenté PS, spécialiste des comptes de l'Etat, le député sortant René Dosière part en guerre contre le Parti socialiste, qui ne l'a pas investi lors des législatives.

  1. "Lamentable d’être traité avec aussi peu de respect humain"

    Sur renedosiere.over-blog.com

    Je trouve simplement lamentable d’être traité avec aussi peu de respect humain par le PS alors que j’ai contribué pendant cinq ans et spécialement durant la campagne présidentielle avec la publication de mon livre, à la défaite de N. Sarkozy.

    René Dosière, député sortant de la 1è circonscription de l'Aisne, apparenté PS, ne bénéficiera pas de l'investiture socialiste pour les élections législatives du 10 et 17 juin, et dénonce le "comportement bureaucratique et incompréhensible" du Parti socialiste.

    Ce spécialiste du train de vie de l'Etat, auteur de nombreux rapports critiques sur les dépenses publiques, détaille longuement, dans un long billet publié dimanche 20 mai, en début de soirée, sur son blog, la volte-face du PS sur le sujet :

    "Le 9 mai [...] à l’occasion d’une réunion du groupe parlementaire, Christophe Borgel, secrétaire national aux élections, m’indique confidentiellement que je vais obtenir l’investiture.

    Deux jours plus tard, le bureau fédéral de l’Aisne se réunissant pour préparer les élections, Christophe Borgel confirme au téléphone au secrétaire fédéral aux élections que je suis investi dans la 1ère circonscription.

    "L’après-midi [du 16 mai], le 1er secrétaire fédéral m’informe que le secrétariat national a investi Fawaz Karimet et qu’il va rendre cette investiture publique dans un communiqué de presse.

    Dosière explique encore s'être ouvert de son cas au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, qui, écrit Dosière, s'est engagé à "évoquer cette question" avec la patronne du PS, Martine Aubry :

    Pour le moins surpris de cette volte-face, j’essaie, en vain, de joindre Christophe Borgel. Quatre messages sont laissés sur son portable pendant les 24 heures qui suivent. Aucune réponse n’a lieu.

    J’informe le Premier ministre qui me répond qu’il va évoquer cette question avec la 1ère secrétaire du parti socialiste, Martine Aubry.

    La décision fait grincer des dents jusque dans les rangs socialistes. Gaëtan Gorce, sénateur de la Nièvre, candidat déclaré à la tête du parti, s'insurge ainsi :

Du rab sur le Lab

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