La mairie de Cholet écrit un faux courrier des lecteurs et l'envoie par erreur aux rédactions

Publié à 13h14, le 12 octobre 2013 , Modifié à 13h14, le 12 octobre 2013

La mairie de Cholet écrit un faux courrier des lecteurs et l'envoie par erreur aux rédactions

FAIL, MÉGA FAIL - On a découvert Gilles Bourdouleix pour avoir dit que Hitler n'avait "peut-être pas tué assez" de Roms. Le revoilà dans une affaire de faux courrier des lecteurs pour le moins cocasse.

Dans un article publié le 12 octobre sur son site, Ouest-Franceraconte avoir reçu un mail du cabinet de Gilles Bourdouleix, également adressé au Courrier de l'Ouest, dans lequel est joint un courrier qui épingle la presse.

Voilà ce qu'écrit Ouest-France:

Maladresse ou coup du sort, le modèle de lettre, que les « faux lecteurs » étaient censés signer de leur nom, a été directement adressé par erreur à Ouest-France et au Courrier de l'Ouest.

Voilà une capture d'écran de ce mail (cliquer pour agrandir):

Dans ce courrier, contenu en pièce jointe du mail, est reproché à la presse de ne pas avoir traité l'information selon laquelle la directrice de l'Ehpad d'une ville proche a été mise à pied. Invitant les journalistes à lire un "communiqué très instructif" sur le site de la communauté d'agglomération.

Mais le courrier en soi n'a pas grand chose d'intéressant. C'est surtout dans le corps du mail que l'on trouve les informations les plus drôles.

Le directeur de cabinet de Gilles Bourdouleix explique clairement comment faire en sorte que les journalistes ne s'aperçoivent de rien :

Bien leur dire de ne pas faire un transfert ou un faire suivre mais bien enregistrer cette pièce jointe et ensuite la télécharger. Il ne faut pas que la presse voit quoi que ce soit.

Il faut qu'il signe de son prénom et nom puis son adresse choletaise.

Comme le signale Ouest-France, Gilles Bourdouleix et son cabinet ont déjà signé un fail en bonne et due forme en septembre dernier. Le maire de Cholet invitait ses soutiens à "prendre la parole en apportant des messages de soutien" à son équipe lors des réunions de quartier dans sa ville, car la presse en ferait forcément "un compte rendu négatif".

Gilles Bourdouleix avait traité le journaliste qui l'avait cité sur l'affaire des Roms de "petit merdeux" et a depuis coupé tout contact avec la presse locale.

Du rab sur le Lab

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