La nouvelle fronde anti-journaliste de Mélenchon

Publié à 07h32, le 16 août 2012 , Modifié à 09h11, le 16 août 2012

La nouvelle fronde anti-journaliste de Mélenchon
Capture d'écran du blog de Jean-Luc Mélenchon

Après son voyage au Vénézuéla, Jean-Luc Mélenchon reprend la plume sur son blog, depuis la France. Dans un billet intitulé "Carte postale de retour" le 15 août, il revient sur sa visite, ses lectures mais aussi sur "la revue de presse des saletés publiées à [son] sujet durant l'été" et découverte à son retour.

Il s'en prend tout particulièrement au journaliste du Monde, Paulo Paranagua, spécialiste de l'Amérique Latine, et le qualifie "d'olibrius, méprisé par toute la gauche latine".

  1. Les "giclées de fiel médiatique"

    Sur jean-luc-melenchon.fr

    Les plumitifs qui s’indignent de mon agressivité et m’invitent à la tolérance se sont encore lâchés cet été dans les outrances et les insultes.

    Jean-Luc Mélenchon est de retour en France et la revue de presse qu'on lui a concocté à son sujet pendant son absence ne lui plait guère. Entre son récit de voyage, ses réflexions et ses conseils de lecture, il en fait état dans son dernier billet de blog, publié le 15 août et intitulé "Carte postale de retour".

    Rappelons que le leader du Front de gauche s'est rendu début juillet à Caracas pour le Forum de Sao Paulo, une rencontre internationale réunissant plusieurs centaines d'organisations de gauche. Il a ensuité été invité par le président vénézuélien, Hugo Chavez, au pouvoir depuis 1999 et candidat à un nouveau mandat.

    Et Jean-Luc Mélenchon n'a pas apprécié les articles qui ont commenté cette rencontre. Dans sa ligne de mire, un journaliste en particulier qui aurait donné le ton et déchaîné "quelques giclées de fiel médiatique". L'ancien candidat à la présidentielle s'en prend à lui nommément:

    On ne peut prendre au sérieux la prose qui a donné le "la" sur ce thème, celle de l’ancien tueur repenti, l’homme qui erre dans les cocktails d’ambassades pour gémir "la révolution cubaine m’a volé ma jeunesse".

    C’est cet olibrius, méprisé par toute la gauche latino, qui est aujourd’hui le grand chef de l’Amérique latine au journal "Le Monde" : Paolo Paranagua.

    Jean-Luc Mélenchon invite également Le Canard Enchaîné à venir discuter avec lui de la démocratie au Vénézuéla :

    Mon seul regret est que mon moqueur préféré, le "Canard Enchainé", conclue son bocardage assez saignant, en rappelant qu’il y a quand même des problèmes de démocratie au Venezuela.

    Ah oui ? Lesquels ? Voilà ce qu’il serait intéressant de connaître pour pouvoir en discuter.

    Interrogé début avril sur BFMTV sur son rapport avec Hugo Chavez, Jean-Luc Mélenchon n'avait pas fait de lui un "modèle" mais avait considéré son "volontarisme" comme une "source d'inspiration". Ses billets de blog de voyage ont montré son enthousiasme face à la "ferveur politique" suscitée par le président vénézuelien.

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