Delphine Batho, députée PS, occupe un appartement parisien pour un loyer très modéré. La porte-parole de François Hollande est épinglé par Le Monde qui remarque que, malgré son statut et ce régime privilégié, elle ne souhaite pas quitter son logement.
108 m2 pour 1 524 euros
Sur lemonde.fr
Delphine Batho est visée par une nouvelle affaire immobilière. Après Gaymard, Chevènement, Apparu, … Le Monde signale que la députée occupe depuis 2007 “un appartement à Paris de 108 m2 pour 1 524 euros par mois”. Le Parisien s’en était déjà fait l’écho en 2008, mais cela a été confirmé par le maire de Paris.
Cette proche de Ségolène Royal refuserait de quitter son logement et se justifie en disant qu'elle s'acquitte d'un surloyer afin d'équilibrer la situation. Des locataires "avec des revenus nettement supérieurs ne paient pas de surloyer pour le même type de logement", déclare-t-elle.
En 2008, elle se justifiait ainsi au Parisien :
"
J’ai eu ce logement le plus normalement du monde par le 1 % patronal, dans le cadre de mon ancien travail, lorsque j’étais chargée de mission à la sécurité à la région Ile-de-France », nous explique-t-elle.
"Dans Le Monde, la députée estime que c'est sa "personnalité et non sa situation locative qui serait visée par des amalgames injustifiés".
Le 7 novembre, dans Des clics et des claques, Delphine Batho affirmait ne pas habiter un logement social mais un "logement intermédiare" pour les salariés de catégorie moyenne, comme le système du 1% patronal".
Politiq'Immo : les HLM de luxe de nos politiques
Sur lelab.europe1.fr
Delphine Batho est loin d'être la seule à payer un loyer dérisoire pour le logement dans lequel elle vit.
De droite ou de gauche, de nombreux élus ou fonctionnaires parfois grassement rémunérés bénificient en plus d'appartements très bien situés à loyer particulièrement modéré.
Le haut de gamme du HLM appellé ILN, immeuble à loyer normal. Quelques noms ont été rendus publics. Le Lab a donc reconstitué une partie de l'agence immobilière parallèle pour les privilégiés de la République : à lire ici .