La réponse de Jean-Luc Mélenchon à Anna Rosso-Roig, transfuge du Front de gauche au FN : "Le FN fonctionne comme un vide-ordure"

Publié à 06h57, le 28 mai 2013 , Modifié à 06h57, le 28 mai 2013

La réponse de Jean-Luc Mélenchon à Anna Rosso-Roig, transfuge du Front de gauche au FN : "Le FN fonctionne comme un vide-ordure"
Jean-Luc Mélenchon le 5 mai 2013 lors de sa manifestation "coup de balai" (Maxppp)

Elle a fait le grand écart. Et Jean-Luc Mélenchon le lui rappelle et vise le parti de destination : le Front national. Anna Rosso-Roig a beaucoup fait parler en annonçant se porter candidate pour le FN aux prochaines élections municipales de 2014 alors qu’elle s’était lancée dans la bataille législative pour… le Front de gauche.

Un transfert qui a donc fait réagir Jean-Luc Mélenchon, l’un des dirigeants du Front de gauche. Dans une interview parue dimanche 26 mai dans la Provence et relayée lundi sur son blog, l’eurodéputé adresse tout d’abord une pique frontale à Marine Le Pen, dont il juge qu’elle "fédère mieux les girouettes et les perchés" que lui.

S’il assure ne pas en être "jaloux", l’ancien candidat à l’élection présidentielle explique que, selon lui, la récupération de l’ancienne candidate de son mouvement, révèle le fonctionnement du parti de Marine Le Pen :

Dans ce cas précis, le Front national fonctionne comme un vide-ordure.

Le 24 mai, Marsactu révélait que Anna Rosso-Roig passait du Front de gauche au FN pour les prochaines municipales marseillaises. "Je n’ai pas agi par opportunisme", s’était alors justifiée l’ex candidate Front de gauche, affirmant avoir hésité à rejoindre le Parti chrétien démocrate de Christine Boutin.

BONUS TRACK : La nouvelle expression de Mélenchon

Dans la même interview de la Provence, interrogé sur le livre qu’il prépare pour la rentrée, Jean-Luc Mélenchon a rôdé une nouvelle expression qu’on devrait entendre à nouveau dans sa bouche : l’Europe "alméricaine", mélange d’allemande et d’américaine.

Je réfléchis beaucoup sur l’affichage évident d’une volonté de puissance du gouvernement allemand dans toute l’Europe. Et sur la construction commencée d’un grand marché unique entre les Etats-Unis d’Amérique et l’Union Européenne.

Deux éléments qui transforment notre environnement politique au début de ce siècle.Je dis non à l’Europe "alméricaine".

Du rab sur le Lab

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