Jeudi 16 juin, la députée britannique travailliste Jo Cox est morte, assassinée par balles en pleine rue dans sa circonscription de Birstall, au nord de l'Angleterre, une semaine avant le référendum sur le Brexit. Le meurtrier présumé de l’élue pro-UE serait un néo-nazi.
Avant la séance de questions au gouvernement ce mardi 21 juin, le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone, a rendu hommage à la députée de 41 ans :
"Ce drame nous émeut autant qu'il nous interpelle. La défense de la liberté d’expression constitue un débat permanent, même dans nos démocraties parlementaires. Nous observerons un moment de recueillement demain à 17h, place du palais Bourbon. J'adresse les condoléances de l'Assemblée nationale à la famille de madame Jo Cox, au Parlement et au peuple britannique ici représenté par son ambassadeur, sir Julian King.
"
Les députés et l’ambassadeur britannique sir Julian King, rose blanche au veston, comme Claude Bartolone, ont ensuite observé une minute de silence.
Lundi 20 juin, ce sont les députés britanniques qui ont rendu hommage à leur consœur, procédant à une minute de silence.
Dès le lendemain du drame, la classe politique française avait exprimé, dans son ensemble, sa très vive émotion après l’assassinat de Jo Cox.