Lui-même n’est pas encore certain de repartir au combat électoral en 2017. D’autant que sa suppléante, une certaine Myriam El Khomri, lorgne sur sa circonscription. Mais par-delà ces interrogations, Christophe Caresche, député de l’aile droite du PS, a une petite idée pour éviter d’avoir à se coltiner des frondeurs après 2017.
Selon un "Exclusif" de L’Express du 13 avril, "Christophe Caresche plaide pour que les investitures aux prochaines législatives aient lieu très tardivement". Soit carrément après l’élection présidentielle de 2017, et donc tout juste un gros mois avant le premier tour des législatives. L’intérêt ? Le député PS légitimiste de Paris l’explique :
"Si François Hollande se représente et qu’il l’emporte, il aura besoin de compter sur de futurs députés en accord avec sa ligne politique. Il pourra alors désigner des gens qui l’auront soutenu pendant sa campagne, et non les frondeurs du premier quinquennat.
"
Cela permettrait en effet d’éviter ce que plusieurs "hollandais" ont déploré depuis 2012, à savoir un groupe majoritaire concocté par Martine Aubry lorsqu’elle était patronne du PS. L’origine des "frondeurs", selon eux.
Mais investir post-présidentielle des candidats aux législatives risquerait de créer un groupe parlementaire composé de "godillots". C’est d’ailleurs ce qu’avait craint un député sarkozyste face à la volonté de plusieurs candidats à la primaire de la droite, comme Alain Juppé, de vouloir investir les candidats aux législatives après la primaire de la droite.
Cependant, investir après la présidentielle des candidats pour des législatives ayant lieu un mois après semble techniquement compliqué. Car une campagne pour la députation se prépare en amont et se fait un peu (beaucoup) parallèlement à la campagne élyséenne.