Ce moment où Jean-Vincent Placé réalise qu'il a totalement raté l'élimination du PSG en Ligue des champions

Publié à 20h34, le 13 avril 2016 , Modifié à 20h45, le 13 avril 2016

Ce moment où Jean-Vincent Placé réalise qu'il a totalement raté l'élimination du PSG en Ligue des champions
Jean-Vincent Placé © MIGUEL MEDINA / AFP

#FOOTPOLITIQUE - Qu'on aime le foot ou pas, il était strictement impossible de passer à côté de l'élimination du PSG en quarts de finale de la Ligue des champions, face à Manchester City mardi 12 avril au soir. Mais comme dit le dicton (ou presque) : impossible n'est pas Placé. Eh oui, Jean-Vincent Placé n'était tout simplement pas au courant que le match avait déjà eu lieu. 

C'est Libération, au détour d'un article sur l'appel à la création de "la belle alliance populaire" de Jean-Christophe Cambadélis, ce mercredi, qui nous l'apprend. Signataire de cet appel, le secrétaire d'État à la Réforme de l'État était évidemment présent. Après les annonces officielles, en milieu d'après-midi, quelques unes des figures politiques associées à cette démarche de soutien à François Hollande échangent avec les journalistes, raconte Libé. Mais la discussion ne tourne pas qu'autour de la politique. À un moment donné, l'échange dérive doucement sur l'actualité sportive du jour.

C'est là que le drame survient. Libération décrit cette scène un peu surréaliste :

 

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Eduardo Rihan Cypel [député PS, ndlr] parle du mental du PSG et fait le lien avec celui du PS, 'plus costaud' selon lui. Jean-Vincent [Placé] déboule, sourit et lâche : 'Le mental du PSG ? Tu peux attendre le match de ce soir avant de parler.' Le temps s’arrête. Ses copains l’observent. Jean-Vincent Placé a un temps de retard.

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L'info lui avait échappé depuis la veille au soir. Ce n'est pourtant pas faute d'un intense relai médiatique de cette information...

Joint par Le Lab, Eduardo Rihan Cypel confirme cette version des faits et raconte, amusé, la suite, après l'éclat de rire généralisé suivant ce petit bug de son camarade :

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Je me suis dit : 'Il travaille vraiment trop ! Il a même plus le temps de regarder le foot, qui est une passion'. Il suit ça, normalement.

 

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Mieux que ça : il lui arrive même de manier la métaphore politicofootballistique. En avril 2015, L'Obs revenait sur le divorce politique entre Cécile Duflot et Jean-Vincent Placé, après le refus de la première d'entrer dans le gouvernement de Manuel Valls. Et le second déplorait auprès de l'hebdomadaire cette décision par une comparaison bien sentie :

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C’est le coup de boule de Zidane. Pas une faute en douze ans et la fébrilité dans les dernières minutes.

 

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Mais sur ce coup-là, il s'est troué, voilà tout. Les aléas du sport (et de la politique) de haut niveau.

Du rab sur le Lab

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