SOUVENIRS - La journaliste et ancienne conseillère de François Mitterrand a accordé une interview au JDD, parue dimanche 8 juillet dans laquelle elle livre un conseil du premier président de la République socialiste.
Laure Adler prend également la défense de Valérie Trierweiler, devenue, selon elle, une "sorcière" parce qu'elle a "dit sa vérité".
"Dès qu'une femme dit sa vérité, [...] elle devient la sorcière."
Sur lejdd.fr
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J’ai vu l’ascension d’Élisabeth Guigou, l’élaboration du traité de Maastricht, le désir d’exister de Ségolène Royal. J’ai vu la comédie du pouvoir.
"Dans une interview au Journal du Dimanche , la journaliste et biographe revient sur son parcours mouvementé à la direction de France Culture.
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J’ai subi beaucoup de violence à France Culture. J’ai été agressée physiquement, sexuellement, moralement.
On m’attendait le soir, au sixième étage, à 22 heures, devant l’ascenseur. Un type entrait avec moi et me crachait au visage.
Des mecs se planquaient sur la banquette arrière de ma voiture ; les Renseignements généraux me prévenaient qu’on m’attendait lors de manifestations culturelles ; les pare-brise des voitures garées autour de la Maison de la radio étaient recouverts de tracts où l’on me caricaturait en pute.
"Cette femme de médias et de pouvoir dévoile aussi un conseil formulé par François Mitterrand.
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François Mitterrand m’a toujours dit : "Il ne faut jamais, jamais, jamais attaquer. Quand on a un poste de responsabilité, il faut encaisser les coups sans rien dire."
"La sexagénaire a aussi un petit mot de défense pour Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, coupable d'avoir rédigé un tweet de soutien au "tombeur" de Ségolène Royal.
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Dès qu’une femme dit sa vérité, elle est couverte d’insultes machistes. Elle devient la mauvaise femme, la sorcière.
"A lire aussi : Laure Adler avait déjà accordé un entretien au JDD , dans son édition du dimanche 6 mai. Elle y disait notamment :
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En tant qu’ancien conseiller culturel de François Mitterrand, je sais que François Hollande et François Mitterrand étaient très proches. Ils s’aimaient infiniment.
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