Laurence Parisot, féministe jusqu'au code Wi-Fi

Publié à 22h04, le 14 mars 2013 , Modifié à 22h04, le 14 mars 2013

Laurence Parisot, féministe jusqu'au code Wi-Fi
(Maxppp)

En campagne, Laurence Parisot ? La présidente du Medef joue en tout cas la carte féministe à tous les étages de l'organisation patronale. Et ce jusqu'au mot de passe Wi-Fi du siège selon les informations de Challenges. Celui-ci est devenu "powernana" à l'occasion de la journée des droits de la femme, le 8 mars dernier. 

"Powernana", une expression déjà utilisée lors de la journé "Entreprendre au féminin", organisée par le Medef. 

Le #totem du #barcamp#powernana est en place ! @ Medef instagr.am/p/WhYG2wipkY/

— MEDEF (@medef) 6 mars 2013

Le 7 mars, Laurence Parisot a aussi salué un certain nombre de femmes lors d'une soirée de gala organisée à l'Olympia avec "2.000 femmes contre le cancer". 

Dans le public, elle a notamment partagé sur Twitter avec ses abonnés certains commentaires sur les actrices de la soirée : 

Mère et fille contre le #cancer @ddbprods et @chinamosestwitter.com/LaurencePariso…

— Laurence Parisot (@LaurenceParisot) 7 mars 2013

Tout le monde chante contre le #cancer#Dee Dee ...Immense. twitter.com/LaurencePariso…

— Laurence Parisot (@LaurenceParisot) 7 mars 2013

@amauryvassili#femmes contre le #cancer#olympiatwitter.com/LaurencePariso…

— Laurence Parisot (@LaurenceParisot) 7 mars 2013

Un acte de campagne ? Le comité statutaire du Medef doit se prononcer le 18 mars sur une éventuelle réforme permettant à Laurence Parisot de se maintenir à la tête de l'organisation patronale.

Laurence Parisot, élue en 2005 à la présidence de la principale organisation patronale puis réélue en 2010 pour un second mandat de trois ans, ne peut pas, conformément aux statuts actuels, se présenter à l'élection prévue au début de l'été.

Elle souhaite réviser les statuts du Medef pour pouvoir prolonger son mandat actuel ou briguer un troisième mandat, et a saisi en janvier le comité statutaire pour qu'il fasse des recommandations.

Elle se trouve face quatre autres prétendants, masculins, à la présidence. Parmi eux : le patron de Virgin Mobile Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Groupe des fédérations industrielles (GFI) Pierre Gattaz, l'ex-médiateur de la sous-traitance Jean-Claude Volot et le patron parisien de PME Thibault Lanxade.

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