Le commando anti-Hollande, comment ça marche ?

Publié à 15h31, le 11 janvier 2012 , Modifié à 17h47, le 11 janvier 2012

Le commando anti-Hollande, comment ça marche ?
Brice Hortefeux à la gare Montparnasse en 2010 (Maxppp).

Des parlementaires et ministres se réunissent régulièrement dans l’ombre. Leur mission : tirer en rafales sur François Hollande pour couvrir la sortie en campagne de Nicolas Sarkozy. En bons soldats, ces parlementaires ne lésinent pas sur les moyens pour percer le blindage du PS. Le Lab vous présente la machine de guerre sortie du hangar pour 2012.

  1. Le QG

    Sur Le Point

    Une vingtaine de ministres et parlementaires se réunissent deux fois par semaine et restent en contact radio permanent. Chaque mardi et mercredi ils établissent leur plan d’attaque pour contrer l’adversaire François Hollande. Tout ceci se passe au nouveau siège de l’UMP, rue Vaugirard, qui prend des allures de "conseil de guerre" depuis le 21 septembre 2011.

  2. Les snipers

    Sur Le Figaro

    Si la plupart des snipers se camouflent dans l’ombre du off, certains ont pu être identifiés. Parmi eux, les ministres Laurent Wauquiez  et Nadine Morano ont pris les armes aux côtés des députés Hervé Novelli et Eric Ciotti.

    Plusieurs balles ont déjà fusé. Parmi lesquelles cette petite phrase de Guillaume Peltier : "Il (François Hollande, ndlr) écrit son projet avec un carnet de chèques et une gomme"

  3. Les patrons

    Sur Le Monde

    Jean-François Copé et Brice Hortefeux, respectivement général et sergent-chef ont enfilé leur uniforme pour diriger les opérations. Ce sont eux qui décident des stratégies et qui donnent la ligne de conduite principale à l’ensemble des unités.

    Leur but : "ne rien laisser passer à Hollande", selon le secrétaire général de l’UMP. Ils n’hésitent pas à monter au front, comme lors de la polémique du "sale mec" ou en attaquant leur ennemi juré sur le quotient familial.

  4. La feuille de route

    Au-delà des réunions bihebdomadaires, les unités restent en contact permanent par SMS. Le but : aller plus loin que les éléments de langage. Dans leur barda, les soldats n’ont que la ligne d’attaque. Ils choisissent eux-mêmes leurs armes. Cela leur permet de varier les attaques, dans le but de frapper plus fort tout en évitant "les fuites dans la presse", selon un dirigeant UMP.

    Sur les points faibles de l’équipée, un ministre avoue au Monde qu’ils sont parfois "un peu caricaturaux".

  5. Le camp adverse

    Sur Metro

    Du côté de la cible, on est « amusés ». Hollande s’enorgueillit même. Selon lui, c’est la preuve qu’il fait « peur » à l’UMP. Malgré les sourires, cette stratégie fait des envieux à gauche. Laurent Fabius affirmait en décembre qu’il « serait temps pour nous aussi de lâcher les snipers ». La déclaration de guerre semble imminente.

  6. Ce sujet se construit avec vous !

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