Le débrief de la visite à Dijon... Par François Hollande

Publié à 11h36, le 17 mars 2013 , Modifié à 13h10, le 17 mars 2013

Le débrief de la visite à Dijon... Par François Hollande
François Hollande à Dijon le 12 mars 2013 (Philippe Bruchot-MaxPPP)

AU RAPPORT - Six jours après son déplacement à Dijon pour "reprendre contact" avec les Français, François Hollande a dressé le bilan de cette initiative.

Comme Le Lab vous le racontait, le message politique censé être délivré par la visite (un président proche des Français), a été brouillé par l'exfiltration musclée de syndicalistes qui demandaient à François Hollande "où étaient passées ses promesses".

"Si je l'avais vu, j'aurais été discuté avec lui", a assuré François Hollande à ses proches. Puis le président distribue les bons et mauvais points :

Cette évacuation d'un syndicaliste n'aurait pas dû avoir lieu. Les consignes pour mes déplacements ne sont pas celles-là.

Depuis le début, je dis qu'il faut laisser de la spontanéité, ou plutôt de la liberté.
Il y a des règles de sécurité, mais même si c'est très éphémère, très court, il doit toujours y avoir la possibilité d'échanger avec moi.

Si le président réprimande son service d'ordre, il se déclare, selon le JDD, satisfait de son déplacement à Dijon.

Sans avoir dialogué avec les fonctionnaires ou les entrepreneurs, je n'aurais pas fait le même discours sur la lenteur, la lourdeur de l'Etat.

Et si le déplacement a été préparé par Claude Sérillon, l'ancien journaliste passé dans l'équipe de com' du président, ce dernier assume tout. La communication, assure-t-il, c'est lui... Surtout si ça se passe bien.

La communication, c'est moi, c'est moi qui décide de tout. La communication nécessite aussi une organisation, elle doit exister.

Mais c'est moi qui décide de faire un déplacement, de faire une émission. Après, quand on a décidé, mieux vaut que ça se passe comme prévu.

Une conclusion en guise d'avertissement pour son équipe de communicants.

Du rab sur le Lab

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