Le député apparenté FN Gibert Collard s’est fendu d’un nouveau billet de blog provocateur, comme il en a désormais l’habitude.
Après celui où il proposait "d’écraser Peillon du pied gauche", car "cela porte bonheur", l’avocat s’en est pris, lundi 21 janvier, à la délinquance.
Et regrette, comme il le résume dans un tweet, "le temps classique où l’on attaquait une banque" :
Je regrette le temps classique où l’on attaquait une banque et non pas un vieux, un passant, un voisin, un policier... gilbertcollard.fr/2013/01/21/blo…
— Gilbert Collard (@GilbertCollard) Janvier 22, 2013
Dans ce texte, Gilbert Collard utilise le prétexte d’un livre, La France, orange mécanique, de Laurent Obertone, pour critique le gouvernement et sa politique en matière de sécurité. De cet ouvrage, le député titre son billet "Hollande mécanique".
Voilà ce qu’il écrit sur ce livre qui, selon lui, "exhibe une réalité effrayante : le pays a sombré dans une forme de barbarie criminelle" :
Ce brûlot nous jette à la figure, tartinée de bons sentiments médiatiques, une réalité qui fait froid dans le dos.
Ce livre, qui a ses excès comme ses vérités, exhibe une réalité effrayante : le pays a sombré dans une forme de barbarie criminelle !
Le mal n’est pas qu’au Mali, il est ici aussi, et il fait mal !
Et Gilbert Collard de viser explicitement Christiane Taubira et Manuel Valls, à l’origine, selon lui, d’une augmentation significative de la délinquance alors que "pendant ce temps, les pompes funèbres fabriquent des cercueils" :
On enregistre, fait significatif, une augmentation de la délinquance sous le règne judiciaire et policier de Madame Taubira et de Monsieur Valls…
Mais les critiques de Gilbert Collard ne touchent pas que la gauche aux responsabilités. La droite aussi en prend pour son grade, puisqu’il "n’y a plus aucun consensus sur la réprobation des crimes" :
D’un côté, les hugoliens de gauche qui s’obstinent idéologiquement à voir dans tout mineur un gentil Gavroche et dans tout criminel un rémissible Jean Valjean.
De l’autre, une droite incertaine qui craint l’excommunication socialiste et qui tremble à l’idée d’un procès médiatique en ringardise.
En guise de conclusion, l’élu du Rassemblement bleu marine met en avant son expérience du barreau pour regretter, comme il le tweetait, un "temps classique où l’on attaquait une banque et non pas un vieux" :
Franchement dans mon métier j’en ai vu de toutes les couleurs et je garde au cœur l’ardeur de défendre, mais je regrette le temps classique où l’on attaquait une banque et non pas un vieux, un passant, un voisin, un policier, un gendarme, une femme, un clochard, un buraliste, un handicapé, un pompier, un sourire de travers, un regard de côté, une origine différente, une bande rivale, un uniforme, une jupe courte, une devanture pour la seule raison qu’on se défoule.