Le député PS Malek Boutih regrette la démission de Jérôme Cahuzac, qui intervient soit trop tôt, soit trop tard

Publié à 06h55, le 21 mars 2013 , Modifié à 06h55, le 21 mars 2013

Le député PS Malek Boutih regrette la démission de Jérôme Cahuzac, qui intervient soit trop tôt, soit trop tard
Malek Boutih. (Maxppp)

MAUVAIS TIMING - Jean-Marc Ayrault a salué la décision et l’expertise de son ministre démissionnaire. A gauche, comme à droite, la classe politique a, dans sa grande majorité, loué les qualités de Jérôme Cahuzac en tant que ministre du Budget, saluant la sagesse de sa démission.

Mais l’unanimisme a ses limites. Ainsi, dans Le Figaro de ce jeudi 21 mars, le député PS de l’Essonne Malek Boutih a regretté la démission du père-la-rigueur de Bercy.

Pour l’élu, le timing est mauvais. Soit Jérôme Cahuzac aurait du quitter le gouvernement dès le début de l’affaire, soit il aurait du rester. Mais pas cet entre-deux :

Soit on devait lui demander de partir dès le début de l'affaire (en décembre), soit il fallait le maintenir à son poste jusqu'au bout.

Les postures morales, c'est inintelligent. Dans la vie, il faut gagner ou perdre. Comme c'est un homme qui pouvait nous faire gagner, il fallait le garder.

Certes, c’est un coup dur pour le gouvernement dont Jérôme Cahuzac était l’une des rares révélations, ce qu’il revendiquait lui-même, mais tous ne semblent pas forcément le regretter comme Malek Boutih.

Ainsi, dans les colonnes du quotidien, le député socialiste de Seine-et-Marne, Eduardo Rihan-Cypel assure, pragmatique :

Personne n’est irremplaçable. Ce qui compte, c’est la ligne politique.

Du rab sur le Lab

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