Elle veut mettre tout le monde d’accord.En annonçant officiellement, à Métro, sa candidature à la mairie de Marseille en 2014, la ministre déléguée aux personnes handicapées et à la lutte contre l’expulsion, Marie-Arlette Carlotti, espère rassembler la gauche marseillaise derrière elle.
Et plus question, pour elle, d’une primaire comme cela semblait être acté en janvier face à la multiplication des candidatures. Avec l’exemple du retrait de Jean-Marie Le Guen à Paris, qui rallie Anne Hidalgo et met fin à toute éventuelle primaire dans la capitale, Marie-Arlette Carlotti enjoint ses concurrents comme Samia Ghali, Eugène Caselli ou encore Patrick Menucci de soutenir sa candidature.
"Pour ne pas se déchirer", dit-elle dans une interview à Métro :
Je propose que l’on fasse comme à Paris, c’est-à-dire que l’intérêt général l’emporte. Là-bas, Jean-Marie Le Guen s’est rangé derrière Anne Hidalgo.
Ils ont décidé de ne pas se déchirer et ils sont maintenant ensemble pour gagner.
Ce qui est valable pour les Parisiens peut aussi l'être pour les Marseillais.
Et d’ajouter, jouant sur le risque de provoquer des divisions qui seraient néfastes à faire chuter Jean-Claude Gaudin, le maire UMP de la cité méditerranéenne.
Je ne veux pas de primaires qui soient un pugilat, une machine à perdre.
Mais surtout, Marie-Arlette Carlotti se sent légitime, elle qui a défait Renaud Muselier dans sa circonscription aux dernière législatives.
Et elle se sent la mieux placée, ce qui justifierait, selon elle, un retrait des autres candidats en sa faveur. Et la ministre d’invoquer comme principal argument les sondages qui lui seraient favorables :
Je souhaiterais que l’on se range derrière le ou la mieux placé.
A priori au vu des sondages, même si ce ne sont que des sondages et que je suis lucide, pour l'instant c'est moi.