TOUS EN CHOEUR - Les divisions, trop peu pour le PS. Le parti s'est désormais mis aux "subdivisions" et aux "sous-sensibilités", comme le confie, sous couvert d'anonymat, un dirigeant socialiste au Figaro . Alors que s'ouvre, ce 23 août, une université d'été de la Rochelle en manque de participants , une voix se détache. Celle du député Dominique Lefebvre. Qui critique... les nombreuses voix qui se détachent actuellement au parti.
Au Figaro, il confie :
"J'ai vu le festival des déclarations. Entre ceux qui parlent, ceux qui répètent et ceux qui proposent, c'est n'importe quoi.
On voudrait se créer des problèmes qu'on ne s'y prendrait pas autrement !
"
"Je n'en reviens pas du nombre de clubs qui se sont créés", soupire également un cadre du parti :
"Il y a la Gauche populaire, la Gauche durable, la Gauche forte, la gauche je ne sais plus quoi... et maintenant la Gauche affranchie des amis de Manuel Valls !
"
Ils râlent, ils bougonnent, mais certains ont préféré ne pas se déplacer. Comme Gaëtan Gorce, sénateur de la Nièvre. Qui s'est fendu d'un trait d'humour sur Twitter pour qualifier le rassemblement de La Rochelle :
Plutôt que d'assister à une énième compétition de tuning à La Rochelle,je choisis cette année le beau Festival de Blues de La Charité/Loire
— Gaëtan Gorce (@GGorce) August 22, 2013
Symbole de la difficulté du parti à parler d'une seule voix ? Harlem Désir, qui reconnaît servir de "gilet parre-balles" au gouvernement , a de quoi s'inquiéter selon un autre cadre socialiste, cité par Le Figaro :
"A La Rochelle, la question sera de savoir s'il sera encore là dans un an. Personne ne miserait sa montre là-dessus.
"
Bonne rentrée, Harlem.