Le Figaro s'interroge : Hollande est-il responsable de la mauvaise météo ?

Publié à 08h27, le 03 juin 2013 , Modifié à 08h31, le 03 juin 2013

Le Figaro s'interroge : Hollande est-il responsable de la mauvaise météo ?
(Maxppp)

REVUE DE PRESSE - Ce 3 juin, à l'occasion d'une chronique dans ses pages économiques, Le Figaro s'interroge : "François Hollande est-il responsable de la mauvaise météo de la France ?".

Sous ce titre provocateur, Jean-Pierre Robin, rédacteur en chef du journal, explique en quoi, selon lui, "l'exécutif a une énorme influence sur la perception du climat". En substance : les "difficultés matérielles" couplées à une image de François Hollande "subissant la pluie" pourraient accroitre l'impression de mauvais temps. 

Le chroniqueur commence par s'interroger :

Ne sommes-nous pas enclins à percevoir la météo en fonction de notre propre humeur, laquelle est liée pour une bonne part à la situation économique ?

Et de citer les résultats d'une étude de l'institut de sondage Gallup montrant que "moins les villes européennes affichent un niveau de vie élevé et plus leurs citadins semblent déprécier leurs conditions climatiques".

Certes, Jean-Pierre Robin concède que les températures sont "cinq à six degrés" en deça des normales de saison, mais "cela justifie-t-il le concert de lamentations qui accompagne ces froidures depuis trois mois ?"

C'est là que l'effet Hollande entre en jeu. Après un développement sur les conséquences - bien réelles - du froid sur l'économie, le journaliste revient sur le rôle que pourrait avoir le président dans la perception du mauvais temps. Selon lui, au milieu de cette "crise économique", François Hollande donne l'image d'un "rain man", comme le surnomment les britanniques, responsable de tout, de la pluie comme du chômage.

Il écrit :

Comme nous l'a appris Marcel Proust on identifie toujours un ­personnage à son environnement. (...)

L'image de François Hollande est celle d'un président subissant la pluie et se débattant avec une crise écono­mique féroce.

Pas de chance, ­diront les plus indulgents ; "depuis qu'il est là rien ne va" pensent les autres, les plus nombreux:  ils lui attribuent inconsciemment une responsabilité dans les deux ­registres.

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