Le 1er mai 2015 du Front national ne s’était pas vraiment déroulé comme prévu, entre l’interruption du discours de Marine Le Pen par des Femens , l’intrusion de Jean-Marie Le Pen ou encore le coup de parapluie vers des journalistes de la part de Bruno Gollnisch.
Cette année, le "Menhir", exclu du Front national en août dernier, organise son propre rassemblement place des Pyramides (1er arrondissement de Paris), tandis que celui du FN aura lieu place saint-Augustin (8e arrondissement). Alors que l’on ignore encore si Marie-Christine Arnautu et Bruno Gollnisch se rendront au 1er mai de l’ex-président d’honneur du parti frontiste, dont ces deux cadres sont proches, le FN a fait savoir que tout cadre qui se rendrait au rassemblement dissident s’exposerait à des sanctions.
Selon RTL , le Front national envisage même d’envoyer des espions au 1er mai de Jean-Marie Le Pen pour vérifier qu’aucun cadre du parti ne s’y trouve.
Une information qui n’est que partiellement confirmée par les dirigeants du parti frontiste. "Il n'y a pas de consignes, mais cela va de soi" qu'il ne faut pas y aller, indique l’un d’entre eux à l’AFP. Être aux côtés de Le Pen père le 1er mai "vaudrait un passage en commission de discipline comme pour toute manifestation hostile", met en garde un autre. Ce que Florian Philippot a affirmé officiellement sur BFMTV en fin d'après-midi, indiquant que si des cadres du FN se rendaient au rassemblement de Jean-Marie Le Pen se rendraient coupables d'un "acte hostile au FN" et passeraient donc "en commission de discipline".
Le fondateur du FN douterait lui-même de l'ampleur de son événement. Il répète ces derniers temps : "S'il y a 200 personnes, on verra que j'ai encore 200 copains. Si c'est 1.000 ou 2.000, ça deviendra un fait politique".
[Edit 18h15 : ajout déclarations Philippot]
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