Ils y voient forcément une victoire idéologique. Alors que l'Allemagne a décidé d'instaurer un contrôle aux frontières, suivi par la République Tchèque, afin de réguler l'afflux de réfugiés sur leur territoire, le parti frontiste s'est immédiatement félicité de la nouvelle. Une décision qui, cependant, ne remet pas en cause les accords de Schengen qui autorisent ce genre de décisions.
Peu importe, dans la foulée de l'annonce de cette décision, Marine Le Pen s'est fendu d'un communique sur le sujet pour se féliciter de cette décision. Il y est écrit :
"Après avoir totalement ouvert ses portes aux migrants pour de basses raisons économiques, voyant dans cette masse humaine un réservoir de travailleurs à bas coût, l'Allemagne est soudainement rattrapée par la réalité de sa folie migratoire.
"
Avant, forcément, d'attaquer la politique de l'exécutif :
"Par suivisme et idéologie, le gouvernement français s'est mis, lui, dans la pire des situations, acceptant de faire peser sur les Français la charge des migrants que l'Allemagne a fait venir en Europe, et que finalement elle ne souhaite plus aussi largement recevoir.
"
Réclamant la suspension d'urgence de ces accords de Schengen, elle a vu beaucoup de responsables de son parti se féliciter de cette décision.
Via Twitter, elle-même avait déjà dit "bye-bye" aux accords de Schengen.
L'#Allemagne rétablit sa frontière avec l'#Autriche : bye bye #Schengen ! MLP
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) September 13, 2015
Florian Philippot, vice-président du FN, a lui demandé que la France "retrouve ses frontières".
L'Allemagne débordée par sa folie migratoire remet une frontière avec l'Autriche...La France doit elle aussi retrouver ses frontières !
— Florian Philippot (@f_philippot) September 13, 2015
Marion Maréchal-Le Pen réclame le même type de mesures en France sous l'angle : "comme quoi c'est possible".
Submergée, l'Allemagne vient de rétablir sa frontière avec l'Autriche. Comme quoi c'est possible. #RipSchengen
— Marion Le Pen (@Marion_M_Le_Pen) September 13, 2015
Nicolas Bay souhaite que l'on "arrête de rentrer en France comme dans un moulin".
L'utopie d'une Europe sans frontières agonise sous nos yeux. Qu'on arrête enfin de rentrer en France comme dans un moulin ! #RIPSchengen
— Nicolas Bay (@nicolasbayfn) September 13, 2015
Une véritable communication coordonnée pour le parti frontiste qui y voit là l'application de ses idées. Un peu à la manière de l'offensive coordonnée contre le gouvernement suite à l'attentat en Isère en juin dernier.