MERCATO - La place lui était promise, mais va finalement lui échapper. Marc Schwartz, médiateur entre Google, les éditeurs de presse et l'Etat, ne présidera pas le fonds mis en place par la firme américaine pour accompagner la mutation numérique de la presse. C'est ce qu'affirme ce vendredi le site de L'Expansion .
Selon le site du mensuel, le conseil d'administration du fonds doit être constitué dans les prochains jours, avec sept membre. Mais parmi eux, pas de Marc Schwartz, à qui la présidence était pourtant promise suite à la signature de l'accord.
Il paierait en partie une mésaventure rendue publique par le Canard enchainé, et expliquée ici par le Lab :
Sa mission de médiation a fait l'objet d'un contrat passé entre entre l’Etat et Mazars, cabinet dont-il est associé. A hauteur de de "450.000 euros", pour "cinquante jours", soit des honoraires moyens de près de 9.000 euros par jour, dont 150.000 euros pris en charge par l’Etat, selon l'hebdomadaire.
Contacté par Le Lab, Marc Schwartz avait démenti le chiffre avancé par Le Canard Enchaîné, "fantaisiste", dit-il, mais précise les modalités de son intervention auprès de l’Etat, dont il reconnaît bien qu’elle fait l’objet d’une facturation.
Le conseil d'administration de ce fonds sera donc composé de sept personnalités, qui auront pour tâche d'attribuer les financements de projets avec une enveloppe de 60 millions d'euros.
Une liste de prétendants se dégage selon l'Expansion, avec :
> Nathalie Collin, présente lors de la médiation, coprésidente du directoire du groupe Nouvel Observateur et présidente de l'Association de la presse d'information politique et générale ;
> Marc Feuillée, directeur général du Figaro et président du Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN) ;
> Francis Morel, PDG du groupe les Echos ;
> Carlo D'Asaro Biondo, président de Google pour l'Europe du Sud.