À travers son porte-parole Yann Wehrling, le MoDem souhaite dans un communiqué lundi 16 juillet que les conclusions de la commission de moralisation de la vie publique fassent l'objet d'un référendum, et non d'un vote des parlementaires.
Le MoDem exige que "la comission présidée par Lionel Jospin travaille en toute transparence". Avec le vote des parlementaires, le réferendum risquerait de vider le texte de sa substance.
Après la commission, un référendum
Sur Le Monde
Nous souhaitons que la commission présidée par Lionel Jospin travaille en toute transparence et que ses conclusions fassent l'objet d'un référendum.
Le message est passé. Le porte-parole du MoDem, Yann Wehrling, a indiqué dans un communiqué lundi 16 juillet le souhait que les conclusions de la moralisation de la vie publique fasse l'objet d'un référendum, et non d'un vote des parlementaires qui risqueraient de vider le texte de sa substance.
L'ensemble des questions à traiter sont lourdes, et nécessiteront, pour beaucoup d'entre elles, d'affronter des intérêts propres au monde politique qui sera pourtant décideur.
C'est la raison pour laquelle nous souhaitons que la commission présidée par Lionel Jospin travaille en toute transparence (...) et que ses conclusions fassent l'objet d'un référendum.
La création de cette commission a été en tout cas bien reçu du côté du MoDem, selon Yann Wehrling. François Bayrou, le président de ce parti, en avait fait l'un de ses thèmes de campagne lors de la présidentielle.
En mettant en place une commission chargée de réfléchir à la moralisation de la vie publique, le président de la République semble répondre positivement à cette revendication majeure souhaitée par François Bayrou.
L'ancien premier ministre Lionel Jospin a été nommé par François Hollande à la tête de cette commission, et rendra ses conclusions "tout début novembre".
Parmi la liste des douze membres de la commission sur la rénovation de la vie publique, on retrouve Roselyne Bachelot, ancienne ministre UMP, dans l'équipe de cette comission paritaire.