Ils ne sont pas cinq, pas six ni même sept ou huit, mais neuf candidats déclarés à la primaire de la Belle alliance populaire organisée fin janvier par le Parti socialiste. Bientôt de quoi faire une équipe de foot , pourrait s’amuser Jean-Christophe Cambadélis. Aux Manuel Valls, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon, Marie-Noëlle Lienemann, François de Rugy, Jean-Luc Bennahmias, Pierre Larrouturou et Gérard Filoche s’ajoute ce mardi 6 décembre un nouveau prétendant : Bastien Faudot, comme le rapporte France 3 Franche-Comté .
Vous ne le connaissez pas ? Il s’agit du porte-parole et candidat du MRC, l’ex parti de Jean-Pierre Chevènement. Selon les informations de France 3 Franche-Comté, "le conseil national du MRC a validé dimanche la participation de Bastien Faudot à la primaire organisée par le Parti socialiste". Ce qu’il a confirmé ce mardi sur Twitter :
Je suis candidat à la primaire de la gauche, pour porter la voix de la gauche souverainiste. #Faudot2017https://t.co/Yu7pMy0ShT
— Bastien Faudot (@bastienfaudot) 6 décembre 2016
Mais cette décision de présenter un candidat à la primaire de la BAP n'a pas été du gout de tous au MRC. Ainsi, selon nos informations, ces dissensions au sein du parti ont entraîné le départ d'une vice-présidente et d'un secrétaire national.
Aujourd’hui conseiller municipal d’opposition à Belfort et conseiller départemental, Bastien Faudot avait été investi par son parti dès février. Mais la décision de participer à la primaire a été décidée suite au renoncement de François Hollande. "La primaire a changé de nature depuis le renoncement volontaire de François Hollande, à partir du moment où il est sorti du jeu, il a libéré le débat politique qui aura lieu pendant cette primaire", explique-t-il à l’AFP.
Encore faut-il qu’il obtienne les parrainages nécessaires pour participer à ce scrutin pré-présidentiel, étant donné que son parti n’est pas membre de la Belle alliance populaire. Ce qui est loin d'être gagné.