Le multiplex politique du dimanche 23 juin

Publié à 17h59, le 23 juin 2013 , Modifié à 17h59, le 23 juin 2013

Le multiplex politique du dimanche 23 juin
montage Le Lab via Maxppp

MULTIPLEX POLITIQUE - Au programme des interviews dominicales du 23 juin, Alain Juppé sur BFMTV, Nathalie Kosciusko-Morizet sur RTL et Arnaud Montebourg sur France Inter.

Le Lab se plie en quatre pour suivre ces différentes interviews et vous en propose des "morceaux choisis" au fur et à mesure de la soirée.

  1. Les interviews dominicales

    > Alain Juppé sur BFMTV

    #FRONT REPUBLICAIN

    L'ancien Premier ministre s'interroge sur la pertinence du Front républicain appelé de leur voeux par les socialistes après le premier tour de la législative partielle de Villeneuve-sur-Lot, après l'élimination de leur candidat.

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    Je ne suis pas sûr que faire du front républicain une stratégie nationale soit une bonne idée. Je me demande même si ça n’alimente pas d’une certaine manière la propagande du FN qui veut mettre l’UMP et le Fn dans le même sac, vous savez, tous pourris.

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    A gauche, Ségolène Royal avait eu la même réflexion le 17 juin , estimant que les appels systématiques au Front républicain pouvaient inciter les électeurs à voter pour le FN. 

    Alain Juppé a également rappelé qu'il "n'a jamais été question d'alliances" pour l'UMP avec le FN.

    > Arnaud Montebourg sur France Inter

    #BARROSO

    Alors qu'on lui demande la raison de l'ascension du Front national, Arnaud Montebourg cible d'abord l'Union européenne. Et sous-entend par la même occasion que François Hollande ne peut pas agir bien différemment de son prédecesseur, Nicolas Sarkozy :

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    La principale cause de la montée du FN est liée à la façon dont l’Union européenne exerce aujourd’hui une pression considérable sur des gouvernements démocratiquement élus et qui ne peuvent pas faire des politiques sensiblement différentes de leurs prédécesseurs. (…)

    L’UE ne bouge pas, elle est paralytique, elle ne répond à aucune des aspirations populaires. Et finalement, ça donne raison à tous les partis souverainistes. 

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    Puis, Arnaud Montebourg cible directement José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, qui a estimé que la France était "réactionnaire" par sa volonté de défendre son exception culturelle face aux Etats-Unis, dans le cadre des négociations pour l'accord transatlantique. 

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    Monsieur Barroso est le carburant du Front national ! Voilà la vérité ! 

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    #TAPIE 

    "Mais qui est le chef de cette bande organisée ?!" s'exclame Arnaud Montebourg en référence à la mise en examen de Stéphane Richard, ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde, pour escroquerie en bande organisée dans l'affaire Tapie. Le précédent gouvernement est mis en cause dans sa gestion de l'arbitrage privé entre l'homme d'affaires, qui y a gagné 400 millions d'euros, et le Crédit lyonnais.

    Sans citer Nicolas Sarkozy, le ministre du Redressement productif s'exclame :

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    J’attends que la Justice française fasse son travail comme elle semble avoir détecté une escroquerie en bande organisée au sein de l’Etat, avec des hauts personnages de l’Etat et au détriment de l’Etat. (...)

    Qui est le chef de cette bande organisée ? Surtout une bande organisée qui se réunit à l’Elysée ! J’ai lu ça dans les journaux. C’est une bande organisée qui se réunit à l’Elysée et prend les décisions. Mais qui est le chef de cette bande ?! (...)

    Qui était le patron de l’Elysée de l’époque ? C’était Monsieur Sarkozy. Mais il a le droit de se défendre donc je ne me permettrais pas de l’accuser. Simplement, je suis assez soucieux de voir qu’à ce niveau-là de l’Etat, on est capable d’escroquer 400 millions au contribuable.

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    > Nathalie Kosciusko-Morizet sur RTL

    #POINT COM'

    La bataille UMP des primaires pour Paris ? Mais quelle bataille ?! Tel est le message qu'a voulu faire passer NKM en venant au Grand jury de RTL accompagnée de tous ses anciens challengers, y compris les plus virulents à son égard comme Pierre-Yves Bournazel et Jean-François Legaret.

    La preuve avec cette photo tweetée par ce pro-NKM :

    Les anciens candidats mais pas seulement. Selon Le Figaro, Jean Tibériétait également dans le studio. Ces derniers mois, NKM a répété qu'elle ne voulait pas sur ses listes de "personnes sous le coup de condamnation importantes ", or c'est le cas du maire du Ve arrondissement qui a certes fait appel dans le procès dit des "faux électeurs".

    Les deux ont eu des mots durs par médias interposés mais qu'importe. Ce dimanche soir, c'était "tous avec NKM". Officiellement.

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