Le Parti de gauche demande à François Hollande de reconnaitre Nicolas Maduro comme président du Venezuela

Publié à 12h40, le 16 avril 2013 , Modifié à 12h40, le 16 avril 2013

Le Parti de gauche demande à François Hollande de reconnaitre Nicolas Maduro comme président du Venezuela
Nicolas Maduro le 15 avril 2013 (Reuters)

PAS NORMAL - Le secrétaire national du Parti de gauche Eric Coquerel, par ailleurs conseiller spécial de Jean-Luc Mélenchon, demande instamment à François Hollande de reconnaitre l'élection du dauphin de Hugo Chavez au Venezuela.

Retour du #venezuela : Hollande n'aurait tjrs pas reconnu Maduro. Il attend quoi? Que Capriles l'y autorise? Allez un petit geste de gauche!

— coquerel eric (@ericcoquerel) 16 avril 2013

Dans un billet de blog, Eric Coquerel, qui a assisté à la victoire par 50.66% de Nicolas Maduro, dit ne pas comprendre cette non-reconnaissance du président français alors que "le résultat définitif a été annoncé par le CNE", le conseil national électoral vénézuélien, dès le 14 avril.

Et de comparer cette situation avec celle de François Hollande lors de l'élection le 6 mai 2012 face à Nicolas Sarkozy :

C’est un peu comme si un chef d’état étranger n’avait pas considéré la déclaration du ministère de l’intérieur le 6 mai dernier comme valant annonce officielle de la victoire de François Hollande!

A ceci près que le CNE est lui un pouvoir autonome de l’exécutif. Ce type de déclaration est évidemment décisif car Capriles maintient sa propagande qui est relayée et légitimée par les plus grands médias privés du pays dont l’appui à l’opposition ne s’est jamais relâché.

Le CNE a proclamé la victoire de Nicolas Maduro à la présidentielle le 14 avril avec un écart extrêmement serré de 230.000 voix. Un résultat contesté par son adversaire, Henrique Capriles qui demande un recomptage intégral.

Dimanche soir, cet organisme chargé du bon déroulement du vote a communiqué les résultats en précisant qu'il n'avait pas pris en compte 0.88% des voix car elles ne pouvaient plus faire basculer l'élection. Une décision toujours contestée par l'opposition. Enrique Capriles demande également à la communauté internationale de ne pas reconnaitre Nicolas Maduro comme nouveau président.

Du rab sur le Lab

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