ACTORS STUDIO - Les manifestations, ça fatigue. Ce mardi 16 avril, Frigide Barjot, porte-parole de la "manif pour tous", a successivement menacé de s'en aller face aux questions des chroniqueuses du Grand 8, et a même laissé couler quelques larmes, pendant 20 secondes, pas plus.
"Les filles" de l'émission, comme elles se surnomment elles-mêmes, sont toutes favorables au mariage gay. Aucune n'a sa langue dans sa poche. Et elles le font savoir à la porte-parole de la "manif pour tous".Régulièrement contredite par ses interlocutrices, Frigide Barjot s'agace :
Je termine, c'est très important.
La chroniqueuse Elisabeth Bost ironise :
Oh oui, on a compris on va se faire taper, j'ai l'impression d'être à l'école, moi... Taper sur les doigts avec une règle en fer !
Frigide Barjot joue l'abattement :
C'est très difficile de ne pas arriver à se faire entendre. Non, vous n'avez pas compris, je n'ai pas terminé, je voudrais aller jusqu'au bout, calmement.
Audrey Pulvar s'en mêle alors, et prévient : "Ça va prendre une heure, hein !", et fait rire l'assistance. Frigide Barjot, grave :
Arrêtez, la France (sic) est là, elle va effectivement s'arrêter si on ne nous laisse pas parler et je demande...
Nouvelle remarque d'Audrey Pulvar: "C'est vrai qu'on ne vous a pas du tout entendue depuis deux mois..."
Frigide Barjot se lève alors, énervée, menace de partir en direct, à l'image de Christine Boutin en janvier dernier sur le plateau de La Chaîne Parlementaire. :
J'ai pas envie. J'avais demandé que ce soit cool.
Laurence Ferrari lui fait alors remarquer qu'elle a l'air "à bout". Frigide Barjot se rassoit aussi vite qu'elle s'est levée, renifle, et laisse couler quelques larmes :
Oui, laissez-moi faire, laissez-moi parler. J'en ai marre. Vous ne me laissez pas parler. Stop, s'il vous plaît.
Des larmes bien vite séchées une fois son argumentaire repris.
Voir la vidéo à 17'15 :
Edit 18h00 :
Lors de cette même émission, Frigide Barjot a répété, pour prouver qu'elle n'est pas homophobe, vouloir donner de l'argent à l'association "Le Refuge", qui lutte pour la condition des jeunes gays chassés de leur famille. Mais dans un communiqué, l'association lui oppose une fin de non-recevoir.