Le PCF appelle "le Tiers-État" à manifester à Versailles pendant le Congrès réuni par Macron

Publié à 16h01, le 29 juin 2017 , Modifié à 18h22, le 29 juin 2017

Le PCF appelle "le Tiers-État" à manifester à Versailles pendant le Congrès réuni par Macron
© Giphy

RÉVOLUTIOOOOOOOON - Emmanuel Macron comptait en faire la première édition d'une nouvelle tradition : un "discours sur l'état de l'union" à la française, inspiré du discours annuel du président des États-Unis devant les parlementaires. Mais à part les membres de la majorité, la réunion du Parlement en Congrès à Versailles annoncée pour le 3 juillet semble ne faire que des mécontents.

Un certain nombre d'élus de tous bords ont d'ores et déjà annoncé qu'ils boycotteraient la chose pour protester, au choix, contre la politique d'Emmanuel Macron, son exercice du pouvoir ou les pratiques de La République en marche à l'Assemblée. Le PCF va plus loin, annonçant jeudi 29 juin une manifestation devant la mairie de Versailles en plein congrès et invitant "le Tiers-État" à s'y joindre, dans une référence directe à la Révolution de 1789. Dans un communiqué, le Parti communiste écrit :

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Contre le coup de force institutionnel de Macron, manifestons à Versailles Lundi à 14h. Le Tiers-État se donnera rendez-vous à Versailles pour protester contre le coup de force institutionnel d'Emmanuel Macron.

"

Quelques minutes avant cette annonce, Jean-Luc Mélenchon et ses collègues députés de la France insoumise faisaient savoir qu'ils ne se rendraient pas à la "convocation" du chef de l'État, dénonçant des "franchissements de seuil dans la direction pharaonique de la monarchie présidentielle" depuis l'entrée en fonction d'Emmanuel Macron.



[EDIT] 18h20

Les députés communistes ne participeront donc pas au congrès. Dans un post Facebook, le député de Seine-Maritime Sébastien Jumel écrit : 

 

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Nous n’irons pas à Versailles adouber le monarque présidentiel. Nous n’irons pas à Versailles pour valider le court-circuit du travail de l’Assemblée, à la veille du discours de politique générale du Premier ministre et du vote de confiance au gouvernement— ou de défiance – qui doit s’en suivre après débat. Ce n’est pas respectueux de l’Assemblée nouvellement élue et un mauvais présage sur le rôle dévolu aux parlementaires dans cette législature qui s’ouvre. 

"

 

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