LA PEUR DU VIDE - Si Benoît Hamon ne franchit pas le premier tour de l’élection présidentielle et que, pire, il n’atteint pas la barre des 10%, le PS risque l’éclatement. Divisé entre son aile droite plutôt pro-Macron et son aile gauche loyaliste et pro-Hamon, le parti dirigé par Jean-Christophe Cambadélis pourrait aborder les élections législatives en position de faiblesse, écartelé entre ses deux mouvances.
Certes, jusqu’ici, dans la dernière ligne droite avant le premier tour du scrutin élyséen, Jean-Christophe Cambadélis a tenté de déminer, assurant qu’il n’y aurait "aucune conclusion à tirer" de cette présidentielle "tellement atypique". Mais le Premier secrétaire du PS est beaucoup plus pessimiste en petit comité, comme le rapporte Libération de ce vendredi 21 avril. Ainsi "Camba" prévient-il :
"Jusqu’au 18 juin, il n’y a qu’un seul PS. Après, je ne réponds plus de rien.
"
Après les épreuves électorales, la peur du vide.
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