Le point presse hebdomadaire du PS perturbé par un élu socialiste

Publié à 11h52, le 03 juin 2013 , Modifié à 12h16, le 03 juin 2013

Le point presse hebdomadaire du PS perturbé par un élu socialiste

Comme chaque semaine, David Assouline, porte-parole du PS, tient le point presse hebdomadaire du parti. Celui de ce lundi 3 juin a été inhabituellement perturbé. 

Après avoir évoqué la primaire UMP de Paris, le sénateur socialiste est "interpellé" par "un élu socialiste" qui déclare "avoir fait 500 kilomètres pour venir". Le tout, hors micro.

"J'interpelle l'ensemble du PS. Ca va pas à Vénissieux", a dit l'homme selon des propos rapportés par la journaliste de France Inter, présente sur place.

Aussitot, le son du streaming du point presse, diffusé sur le site du PS, a été coupé, laissant l’image aphone avec un David Assouline faisant de grands gestes.

Après quelques secondes de flottement, le sénateur reprend la parole. Et explique :

Si j’ai bien compris, il s’agit d’une contestation de la date pour désigner la tête de liste à Vénissieux

Je ne connais pas le sujet.

Il va y avoir un entretien pour en savoir plus.

Avant que le son ne revienne, le porte-parole du PS s'était "excusé" auprès des journalistes. "Pardonnez-nous pour cette intervention", s'excuse David Assouline alors que des cris se font entendre à l'extérieur de la salle de press.
 
 
Un happening raconté par les journalistes présents dans la salle de presse de la rue de Solférino, qui confirment que c'est un militant socialiste qui souhaite être reçu par Harlem Désir, le premier secrétaire du PS.
 

Happening pendant le point presse #PS. Un militant de Venissieux demande des comptes sur des investitures locales.

— JeanBaptiste Daoulas (@jbdaoulas) 3 juin 2013

 
Celui qui a perturbé ce point presse devrait avoir gain de cause. Gêne et embarras du côté du service presse et de la direction du PS.
 

Embarras du service presse et de la sécurité du #PS. Les militants perturbateurs seront reçus par quelqu'un à Solférino

— JeanBaptiste Daoulas (@jbdaoulas) 3 juin 2013

 
Un incident comparable, mais d'une ampleur plus importante, avait émaillé le Conseil national du PS du 13 avril avec l'irruption sur la scène où parlait Jean-Marc Ayrault de militants CGT de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois

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