Le retrait de Rachida Dati soufflé par Nicolas Sarkozy ?

Publié à 21h14, le 23 avril 2013 , Modifié à 21h16, le 23 avril 2013

Le retrait de Rachida Dati soufflé par Nicolas Sarkozy ?
(montage Le Lab via Maxppp)

LE SOUFFLEUR - Plus de Rachida Dati à la primaire UMP pour la mairie de Paris en 2014. En annonçant qu'elle se retirait de la course, la maire du 7e arrondissement a laissé le champ libre à Nathalie Kosciusko-Morizet et s'est épargnée une probable défaite. Et à en croire Le Canard enchaîné du 24 avril, Nicolas Sarkozy n'est pas étranger à cette décision.

Lors des visites de l'ancienne garde des Sceaux au bureau de l'ex-président, rue de Miromesnil, ou à l'occasion de coups de fil, ce dernier lui aurait ainsi "répété"à moult reprises qu'elle ne devait pas y aller. Avec cet argument :

Les primaires, c'est pour les médiocres.

L'hebdomadaire écrit également :

Il a expliqué à sa protégée qu'il ne falliait pas habituer les électeurs de droite à la primaire, laquelle ne s'impose qu'en l'absence d'un candidat fort.

Des primaires uniquement en l'absence de "leader naturel", c'est également la posture prise par Jean-François Copé qui souhaite limiter le processus au moins de grandes villes possibles. 

Dans une interview au Point  à paraitre le 24 avril, Rachida Dati explique quant à elle que NKM est "déjà choisie par les médias et le système" et qu'elle préfère donc se retirer dans un tel "contexte" :

Les conditions du vote et la manière dont s’est engagé le débat médiatique sont faites pour consacrer NKM. Le plus dur n’est pas de gagner la primaire, mais de rassembler son camp pour gagner Paris.

Rachida Dati est toujours candidate à sa réélection à la tête du 7e arrondissement parisien. Le 18 avril, soit moins d'une semaine avant l'annonce de son retrait, l'ancienne ministre avait débattu avec la candidate socialiste  à la mairie de Paris, Anne Hidalgo.

Du rab sur le Lab

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