ET BIM - Pascal Cherki devait se douter que ses propos contre François Hollande lui reviendraient comme un boomerang dans la figure. Ça n'a pas manqué.
C'est son premier patron qui lui adresse le coup le plus violent : Bruno Le Roux, chef du groupe socialiste à l'Assemblée. C'était sur BFM TV mercredi 27 mars :
Je regrette ces propos qui sont totalement irresponsables. Moi je préférerais que les députés aient le sens de la responsabilité plutôt que le sens de la formule. Surtout quand la formule est mauvaise. Surtout quand elle ne veut rien dire.
Et on peut reprendre un par un tous les champs d'action du Président de la Républqiue. Je dis aux députés qu'ils devraient user un peu moins de temps à chercher des formules comme celle-ci, et peut-être essayer de briller plus sur le fond à l'Asssemblée nationale.
La deuxième soufflante est envoyée par un ancien adversaire de François Hollande. Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche, et ex-candidat à la primaire socialiste. C'est sur LCI qu'il dispute Pascal Cherki :
Il faut être solidaire du gouvernement, du président de la République et de cette majorité. Il y en a trop qui donnent l'impression de préférer être dans l'opposition parce que c'est plus facile.
Paradoxal: c'est le plus proche du chef de l'Etat qui se fait le moins sévère avec Pascal Cherki. Stéphane Le Foll était interrogé par Christophe Barbier sur iTélé :
Cherki est bien connu pour ses sorties souvent sous le sceau de la gauche du parti. C’est une colère certes spontanée mais parfaitement exagérée.
Pascal Cherki, député-maire du XIVe arrondissement de Paris, avait violemment critiqué François Hollande mardi 26 mars. Il avait notamment déclaré :
Quand on est président de la France, on n'est pas conseiller général d'un canton ! On prend la mesure de la situation, et on change de braquet.