Le Roux suggère un "dépistage de drogues" sur Jean-François Copé

Publié à 09h50, le 03 octobre 2012 , Modifié à 09h54, le 03 octobre 2012

Le Roux suggère un "dépistage de drogues" sur Jean-François Copé
Bruno Le Roux, sur BFMTV, mercredi 3 octobre 2012. (Capture d'écran)

SEX & DRUG & ROCK’N’ ROLL – Dans son livre, Jean-François Copé propose un dépistage des drogues dans les établissements scolaires. Sur BFMTV, mercredi 3 octobre, le socialiste Bruno Le Roux lui répond avec véhémence et ironie.

Dans son livre, à paraître ce mercredi 3 octobre, Manifeste pour une droite décomplexée– livre dans lequel il reprend 11 propositions de Nicolas Sarkozy in extenso – Jean-François Copé propose la mise en place de dispositifs de dépistage aléatoire des drogues dans les établissements scolaires.

Une proposition que ne partage pas Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale. Invité de BFM TV, le député de Seine-Saint-Denis répond au secrétaire général de l’UMP, coupable à ses yeux d’être "dans une dérive d’idées dans le cadre d’un débat interne où il faudrait tendre les choses" :

On aurait du faire un dépistage au moment où il écrivait son bouquin, Jean-François Copé.

Et d’ajouter, pour démonter l’argumentation du rival de François Fillon :

Quand même, quand on est à l’intérieur de l’école, il y a des enseignants, il y a des directeurs. Si jamais il y a des présomptions d’un élève qui connait des difficultés, qui pourrait se droguer, on le voit et on essaye d’y mettre le traitement approprié, la prise en charge. Il y a l’éducation dans l’école pour faire cela, pas la police pour faire des dépistages.

Le patron des députés PS ne s’arrête pas là et enfonce le clou, tout en reconnaissant être "plutôt contre la dépénalisation de la consommation" :

Ce n’est pas avec des mesures comme cela qu’on raccommodera les Français avec les problèmes qui sont ceux de notre société.

Du rab sur le Lab

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