MERCI SEGO – Si Claude Bartolone est aujourd’hui président de l’Assemblée nationale, c’est en partie grâce à Ségolène Royal, qui briguait le poste mais qui a échoué aux élections législatives face au dissident Olivier Falorni.
Interrogé ce jeudi 5 septembre, sur BFM TV, sur l’interview au bazooka – dont elle dément les propos qui lui sont attribués – de Ségolène Royal au Point, le président PS de l’Assemblée a souhaité exprimer sa "solidarité" et sa "sympathie" à la journaliste qui a fait l’interview. Et qui maintient les propos rapportés de l’ancienne compagne de François Hollande.
"Je voudrais exprimer ma solidarité et ma sympathie à une femme, Charlotte Chaffanjon, qui est la journaliste du Point, qui est une excellente journaliste, et qui a fait cette interview qui, je le crois, est vraie.
"
Relancé sur les critiques émises à son encontre par Ségolène Royal, Claude Bartolone préfère railler la vérité relative, selon lui, de l’ancienne candidate du PS à la présidentielle. Avec une référence, hilare, au barbarisme de Ségolène Royal, "la bravitude" :
"J’ai décidé d’être rassembleur et si c’est la véritude de Ségolène Royal, je l’accepte comme ça.
"
S’il assure ne pas être choqué par ces propos, Claude Bartolone les certifie, expliquant qu’il savait "qu’elle les tenait en privé".
Quant aux critiques de la vice-présidente de la BPI sur la manière dont Claude Bartolone "fait vivre le Parlement" au sein de la majorité, le député de Seine-Saint-Denis préfère en rire. Et assure que cela lui fait de la pub auprès des députés :
"Si vous me permettez un clin d’œil, après tout, elle améliore ma publicité auprès des parlementaires qui disent, après tout, mieux vaut que ça soit lui qu’elle.
"