Marianne a publié, lundi 30 juillet, un enregistrement audio d'une conversation entre le sénateur UMP François Grosdidier et un agent immobilier.
Le site de l'hebdomadaire explique alors que "François Grosdidier rêvait de piéger Jean-Louis Masson [sénateur divers-droite de Moselle, ndlr], en le faisant succomber aux charmes d’une jeune fille mineure, le tout pour nourrir un scandale politique contre son rival de l’UMP".
Jean-Louis Masson a porté plainte, le 30 juillet, pour "association de malfaiteurs".
Le 26 juillet, François Grosdidier a été mis en examen pour "détournement de biens publics" et "prise illégale d’intérêts", comme le racontait Le Lab.
Jean-Louis Masson porte plainte pour "association de malfaiteurs"
Sur marianne2.fr
Marianne publie sur son site, lundi 30 juillet, un enregistrement audio d'une conversation que l'hebdomadaire explique être entre François Grosdidier, sénateur UMP de Moselle et maire de Woippy, et un agent immobilier.
Un enregistrement qualifié "d'effarant" par l'hebdomadaire, qui résume :
François Grosdidier rêvait de piéger Jean-Louis Masson, en le faisant succomber aux charmes d’une jeune fille mineure.
Le tout pour nourrir un scandale politique contre son rival de l’UMP…Entre les deux élus, la discorde règne depuis plus de 20 ans explique Marianne :
François Grosdidier et Jean-Louis Masson, se livrent depuis plus de 20 ans une guerre politique impitoyable, émaillée de moult procédures judiciaires.
L'article détaille plusieurs séquences de l'enregistrement et résume l'objectif de François Grosdidier : "attirer son collègue et ennemi dans un guet-apens au Maroc".
Dans cet objectif, l'hebdomadaire, se basant sur l'enregistrement, explique que "François Grosdidier doute du zèle des policiers marocains à arrêter un sénateur français". Il élabore des alternatives, envisageant d'intégrer "journaliste ou ONG", voire "de manipuler l’entourage de Claude Guéant, l’ancien ministre de l’Intérieur".
L'enregistrement a été transmis à la justice par Jean-Louis Masson qui a porté plainte, lundi 30 juillet, pour "association de malfaiteurs".
Un enregistrement qu'il aurait obtenu dans des "circonstances rocambolesques", explique Marianne2.fr.
L'hebdomadaire explique avoir pris contact avec le sénateur UMP, François Grosdidier qui a déclaré :
se souvenir d’avoir évoqué ce genre de sujet avec un escroc qu’il soupçonnait d’être envoyé par Jean-Louis Masson.
Et affirme à Marianne :
La conversation aurait été reconstituée avec des phrases sorties de leur contexte.
Par ailleurs, le 26 juillet 2012, François Grosdidier a été mis en examen pour "détournement de biens publics" et "prise illégale d’intérêts" comme le racontait Le Lab.
> Pour écouter l'enregistrement sur le site de Marianne, c'est par ici.