Le site du Sénat attaqué

Publié à 16h32, le 26 décembre 2011 , Modifié à 16h56, le 26 décembre 2011

Le site du Sénat attaqué
Un homme au Chaos Computer Club à Berlin le 28 décembre 2010. (Reuters)

Depuis dimanche soir, le site du Sénat subit une attaque dite par "déni de service". Les responsables informatiques du Palais du Luxembourg n'ont pas encore identifié les auteurs de ces charges mais avec le récent piratage du site de la députée Valérie Boyer, les rumeurs vont bon train sur une origine turque de l'attaque. Le Lab fait le point.

  1. Senat.fr inaccessible depuis dimanche

    Sur Senat.fr

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    Le père Noël nous a gâté et nous subissons au Sénat une attaque par déni de service depuis dimanche matin 7h heure locale.

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    C'est ainsi que Charles Delorme, le responsable informatique du Sénat a annoncé que le site de la chambre haute était victime d'une charge. (voir le message envoyé par Charles Delormes ci-dessus).

    Le site du Sénat est l'objet d'une offensive "par déni de service distribué", ce qui signifie que l'on vise à faire planter une page en la submergeant de trafic.

  2. Un lien avec la Turquie ?

    Sur Numerama

    Pour Numerama, cette attaque est "très probablement liée "à la proposition de loi de Valérie Boyer sur la pénalisation du déni de génocide, faisant ainsi le lien avec le piratage dimanche du site de la députée par des militants extrémistes pro-turc.

    Sur son blog, le journaliste du Monde Guillaume Perrier avait indiqué lundi que le célèbre hacker turc Iskorpitx revendiquait le piratage du site du Sénat, dans la page des commentaires de son blog. Iskorpitx s'est rendu célèbre en Turquie pour avoir piraté près d'un demi-million de sites Internet, précise Guillaume Perrier.

    Au Sénat, on se montre bien plus prudent. Selon les informations recueillies par Le Lab, l'attaque serait issue d'une vingtaine d'ordinateurs disséminés aux quatre coins de la planète. "Cela peut avoir un lien (avec la Turquie) comme ne pas en avoir un", lâche-t-on du côté du service de presse de la chambre haute.

    Si sur Twitter, certains comptes évoquent le piratage du site de l'Assemblée nationale également, le Palais bourbon dément.

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