#QAG – Comme chaque mardi, c’est séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. La premmière des deux séances de la semaine. Les députés interrogent ainsi ce 26 février le gouvernement de Jean-Marc Ayrault.
Au menu du jour, vraisemblablement, le Mali ainsi que les chiffres du chômage, le salon de l’Agriculture ou encore les retraites.
>> Le smartphone de Jean-Marc Ayrault
Le Premier ministre a semble-t-il une information importante à partager avec les membres de son gouvernement.
Le Lab en a fait un gif :
>> Des #QAG sans débord
Fait exceptionnel, les questions au gouvernement s'achèvent à 16h, dans les temps. Un timing respecté du fait que le Premier ministre, qui n'est pas limité à deux minutes, n'a pas pris la parole.
>> Point La Fontaine
Dernier orateur de la séance, Jean-Pierre Barbier (UMP) débute sa question par une paraphrase de Jean de la Fontaine pour interpeller le gouvernement sur les augmentations d'impôts.
>> Ayrault discret
Questionné plusieurs fois par l'UMP et l'UDI, Jean-Marc Ayrault n'a pas répondu à une seul question ce mardi. A dix minutes de la fin de la séance, le Premier ministre a d'ailleurs quitté l'hémicycle pour laisser sa place vide sur les bancs des ministres.
>> La contre-attaque de Peillon
Interpellé à plusieurs reprises tant par la majorité que par l'opposition, Vincent Peillon élève la voix, ciblant "la politique de destruction" menée "pendant des années" par la droite.
>> Des élus 2.0
A l'image de Jean-Marc Ayrault, les députés restent connectés durant les séances. Smartphones et tablettes ornent les pupitres. Comme Cécile Duflot, concentrée sur son téléphone.
>> Peillon sur le gril (x2)
L'opposition, UMP et UDI réunis, ne lâche pas Vincent peillon sur sa réforme de l'école, critiquant ses "déclarations à l'emporte-pièce" ou le manque de concertation.
De multiples interpellations qui semblent amuser le ministre de l'Education nationale.
>> Le coup de la grappe
Jolie "grappe" - méthode des députés pour se faire voir à la télévision - autour du député UMP Philippe Meunier.
C'est ensuite autour d'Eric Ciotti, qui interroge Manuel Valls sur la mort de deux policiers, que les députés de l'UMP font le coup de la grappe.
>> "Le changement c'est maintenant"
Reprenant le slogan de camapgne de François Hollande, la coprésidente du groupe écolo de l'Assemblée, Barbara Pompili, soutient le gouvernement dans sa volonté de refonder l'école. "Laissons les polémistes polémiquer, laissons la droite tenter de se refaire une santé politique", dit-elle, interrogeant Vincent Peillon sur le calendrier de sa réforme.
>> Point otages
Question sur les otages français enlevés au Cameroun. Le tout sous l'oeil attentif de l'opposition et de Laurent Wauquiez.
"Le gouvernement fait tout ce qu'il doit faire", explique, solennel, Laurent Fabius.
>> L'anaphore de Xavier Bertrand
Poids lourds de l'UMP, Xavier Bertrand fait une quesiton en forme de réquisitoire sur le début de quinquennat de François Hollande. Une question sous forme d'anaphores : "Où est le redressement ?""Où est la justice ?" Une question très applaudie par l'opposition.
"Vous estimez etre un justicier", lui répond Jérôme Cahuzac, ironique et toujours sans voix. L'ambiance commence à chauffer dans l'hémicycle.
Jérôme Cahuzac, toujours très accroché à son micro :
>> Cahuzac sans voix
Interrogé par le rapporteur socialiste du Budget, Christian Eckert, sur les déficits et l'objectif de 3%, Jérôme Cahuzac répond, sans voix, à cause "d'une expérience rugbystique à Twickenham". Sur le fond, le ministre du budget répète son plan "d’économies tout à fait considérables".
>> Peillon sur le gril
Recadré par Matignon après avoir annoncé vouloir réduire la longueur des vacances d'été, Vincent Peillon est sur le gril de l'opposition. Benoist Apparu intervient sur "la communication intempestive" du ministre de l'éducation nationale, demandant au gouvernement de "mettre de l'ordre" et de repousser la réforme des rythmes scolaires.
Répondant sous les sifflets de la droite, Vincent Peillon rappelle les résultats de la concertation menée à l'époque par Luc Chatel. "Nous faisons la réforme que vous n'avez pas eu le courage de faire", envoie Vincent Peillon enjoignant à l'UMP d'être "de meilleurs opposants".
>> Etre dans le champ des caméras
Régulièrement les députés font en sorte d'être visible dans le champ des caméras, braquées sur l'orateur. Exemple avec Olivier Falorni, presque debout sur son siège pour apparaitre aux cotés de Thierry Robert.
>> Le point retraites
Comme il l'avait annoncé, Thierry Robert (Modem), intervient sur les retraites, rappelant que le gouvernement s'était engagé à réformer le système des retraites. "Quelles solutions le gouvernement mettra-t-il en oeuvre ?", demande le député réunionais à Marisol Touraine.
Une réponse qui laisse Jean-François Copé dubitatif.
>> Le Front de gauche appuie sa loi d'amnistie sociale
La première question du jour est signée Marie-George Buffet sur la loi d'amnistie sociale défendue par le Front de gauche. "M. Le Premier ministre, la gauche ne peut pas abandonner ceux et celles qui se sont battus face au Medef et à la droite", dit l'ancienne candidate à la présidentielle.
"Le gouvernement participera activement à cette discussion", lui répond Najat Vallaud-Belkacem sous-entendant que le gouvernement ne s'opposera pas à ce texte, qui tient à coeur Jean-Luc Mélenchon et ses alliés.
>> Teasing
Plusieurs députés ont profité des réseaux sociaux pour faire du teasing et annoncé qu’ils interviendraient en séance cet après-midi.
Je pose une #QAGà 15h20 #DirectAN
— Xavier Bertrand (@xavierbertrand) 26 février 2013
#directAN Je poserai une question au Gvt sur les retraites cet après-midi ! Suivez les #QAGà partir de 18h (#LaRéunion) et 15h (Paris) !
— Thierry Robert (@trobert974) 26 février 2013