Le "tout sauf Royal" se lézarde à l’UMP

Publié à 13h32, le 11 juin 2012 , Modifié à 14h17, le 11 juin 2012

Le "tout sauf Royal" se lézarde à l’UMP
Sally Chadjaa, dans une interview à LCP, en 2012 (Capture d'écran)

A peine lancé par Dominique Bussereau, lundi 11 juin au matin, et - plutôt - soutenu par l'UMP, le mot d'ordre "tout sauf Royal " est battu en brèche.

Et, en l'occurence au niveau local, par Sally Chadjaa, la candidate UMP battue façe à Ségolène Royal et Olivier Falorni.

Dans un entretien au JDD.fr celle-ci formule en effet une consigne claire : voter blanc. 

  1. L'UMP en désaccord sur la position à adopter face à Royal

    Sur lejdd.fr

    "

    Je voterai blanc dimanche prochain [le 17 juin, ndlr]

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    Première fissure dans le "tout sauf Royal", dans la 1re circonscription de Charente-Maritime

    Sally Chadjaa, la candidate UMP dans la circonscription, arrivée troisième face à Ségolène Royal et Olivier Falorni, avec 19,47 % des voix, a expliqué, dans un entretien avec LeJDD.fr , qu'elle ne voterait pour aucun des deux candidats.

    Elle explique :

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    Ces deux candidats ont défendu le même programme, celui de François Hollande, et ce programme je l'ai combattu avec force durant la présidentielle. Ce n'est pas pour soutenir l'un ou l'autre aujourd'hui.

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    "

    [...] Ne comptez-pas sur moi pour faire de l'anti-royalisme primaire, alors que j'ai combattu l'anti-sarkozysme de toutes mes forces.

    Falorni ou Royal, c'est du pareil au même pour moi et je vais continuer à les combattre.

    "

    Et laisse "libres ces électeurs de faire leur choix "en conscience".

    Une première voix discordante. Au lendemain du premier tour, lundi 11 juin, Dominique Bussereau, ancien secrétaire d’Etat aux transports de Nicolas Sarkozy et président UMP du conseil général de Charente-Maritime avait appellé dans un tweet matinalà voter pour le dissident de gauche Olivier Falorni

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    Appel aux Rochelais et aux Rétais pour un rassemblement Charentais-Maritime derrière le candidat de terrain.

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    Une position soutenue par Jean-François Copé , quelques minutes plus tard au micro d'Europe 1.

    Brice Horetefeux, ancien ministre de l'Intérieur pense, lui aussi, que la déclaration de Dominique Bussereau est à "examiner ".

Du rab sur le Lab

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