En grosse perte de vitesse par rapport à la présidentielle , le FN arrive en troisième position avec 13 ou 14% (soit peu ou prou l'équivalent de son score... des législatives 2012). Et dans cette vague morose pour le parti d'extrême droite, la défaite la plus emblématique est sans nul doute celle de Nicolas Bay. Le responsable de la campagne législative du parti frontiste a été éliminé dimanche 11 juin à l'issue du premier tour dans la 6e circonscription de Seine-Maritime. Il échoue à 20 voix près.
Avec 22,78% des suffrages exprimés, Nicolas Bay est arrivé en troisième position derrière le candidat de la République en marche (LREM) Philippe Dufour (26,87%) et celui du PCF Sébastien Jumel (22,82%). Seules vingt voix séparent Nicolas Bay et Sébastien Jumel. La députée sortante, Marie Le Vern (PS), a obtenu 9,56%.
Invité de BFMTV, le secrétaire général du FN a estimé que l'abstention avait déjoué en sa défaveur :
"Ça se joue à pas grand chose [...] Il y a beaucoup d’électeurs qui ne sont pas allés voter aujourd’hui. Ils avaient le sentiment que tout était joué d’avance. Il faut que les électeurs se remobilisent absolument pour dimanche prochain […] Je crois que la pugnacité de l’opposition qu’on constituera à la fois à l’Assemblée mais d’une manière plus générale dans le débat public, elle ne se mesure pas seulement au poids numérique sur les bancs du Palais Bourbon.
"
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