Les circonvolutions de Claude Bartolone pour ne pas dire qu’il soutient Jean-Marc Ayrault

Publié à 09h38, le 18 décembre 2013 , Modifié à 11h10, le 18 décembre 2013

Les circonvolutions de Claude Bartolone pour ne pas dire qu’il soutient Jean-Marc Ayrault
Claude Bartolone. (Capture d'écran)

JE LE SOUTIENS A MORT - On ne cesse de lui prêter des ambitions pour Matignon. Alors, quand Claude Bartolone est interrogé sur Jean-Marc Ayrault, c’est avec des circonvolutions qu’il soutient le Premier ministre de François Hollande. 

Exemple ce mercredi 18 décembre. Invité de France Info, le président socialiste de l’Assemblée nationale et premier ministrable est ainsi interrogé dans un premier temps : "Question claire, Claude Bartolone, est-ce que vous soutenez le Premier ministre dans sa méthode ?"

Une question qui concerne la réforme fiscale et à laquelle le député de Seine-Saint-Denis répond sans répondre, noyant clairement le poisson :

Je soutiens la vision indispensable de repenser le périmètre de l’Etat.

Et d’ajouter, sibyllin :

Avant de savoir exactement combien vous allez avoir besoin d’euros, il faut savoir ce que vous voulez dépenser. Et c’’est la question centrale. C’est pour ça que le Parlement doit prendre toute sa place.

Quelques minutes plus tard, l’homme qui s’assoit au perchoir est relancé sur le sujet. Et la question est une nouvelle fois on ne peut plus claire : "Est-ce que Jean-Marc Ayrault est l’homme de la situation ?"

Se faisant plus précis, et plutôt que de vanter ses mérites, Claude Bartolone explique surtout qu’il n’a pas son mot à dire dans le processus de désignation du Premier ministre, séparation des pouvoirs oblige.

"Il est là !", réplique-t-il ainsi, presque enthousiaste avant d’ajouter :

Et là-dessus je ne joue pas au pari traditionnel sur ‘qui à Matignon et quand’.

C’est une décision qui ne dépend que du Président de la République. Donc le président de la République choisit son Premier ministre qui choisit son gouvernement. Au Parlement on fait avec.

BONUS TRACK : fêter les 100 ans de l'impôt

Claude Bartolone fait régulièrement l'apologie de l'impôt. Un mal nécessaire pour le vivre-ensemble et la solidarité. Alors le président de l'Assemblée annonce vouloir que l'Assemblée fête, le 15 juillet, "le centième anniversaire de l'installation de l'impôt". 

Du rab sur le Lab

PlusPlus