#SOUTINE - C'est la une de journal la plus remarquée du jour. En grosses lettres noires, les salariés de Libération tiennent à répondre à leurs actionnaires, qui souhaitent faire de "Libé" un "réseau social". Voilà ce qu'écrivent les journalistes du quotidien, en première page :
Nous sommes un journal.
Pas un restaurant, pas un réseau social, pas un espace culturel, pas un plateau télé, pas un bar, pas un incubateur de start-up...
A la une de l'édition du week-end : Nous sommes un journal http://t.co/srVrYR7t73pic.twitter.com/75EybnNUzv
— Libération (@liberation_info) February 7, 2014
Cette une frappante a trouvé un certain écho dans la classe politique. A gauche, évidemment. La sénatrice Laurence Rossignol soutient et assure qu'elle achètera "un bouquet de Libé" :
Ce midi à la maison de retraite, j'apporte un bouquet de #Libé. Ça changera des fleurs et des chocolats. #soutien
— laurence rossignol (@laurossignol) February 8, 2014
Les député socialistes Olivier Veran et Sébastien Denaja, eux, expriment leur incompréhension quant au projet présenté par les actionnaires :
Un libeland? Et pourquoi pas un musée de vieux libé ignifugés, sorte d'hommage à feu la presse pluraliste ? Tiens bon, mon @liberation_info!
— olivier veran (@olivierveran) February 8, 2014
Total soutien aux salariés de @liberation_info@liberationnews face au projet ubuesque des actionnaires du #JOURNAL !
— DenajaSébastien (@SebastienDenaja) 7 Février 2014
Oui @liberation_info, nous sommes les lecteurs d'un #JOURNAL !
— DenajaSébastien (@SebastienDenaja) February 7, 2014
Le 6 février déjà, la patronne des Verts Emmanuelle Cosse avait adressé ses "pensées" au journal, en apprenant le projet d'avancer l'heure du bouclage du journal :
Projet d'avancer l'heure du bouclage... Jamais bon signe. Pensées a libé @lilianalemagna@latrive
— Emmanuelle Cosse (@emmacosse) February 6, 2014